Paul Antoine Fleuriot de Langle
Vagues à l'âme d'un apprenti-marin
Sentinelle des mers
Les Campagnes de Mer du Roi Soleil
Le tragique destin de La Sémillante
Un combat naval à Port-Cros
L'Arsenal de Toulon
Paroles d'officiers
L'histoire de la Royale 
La Marine impériale
Au Cartahu

Lieutenant de Vaisseau Aguillon
Toulon, les minots
Histoire de marins
Les apprentis de l'arsenal de Toulon
Le langage des marins
L'Albatros, le dernier des contre-torpilleurs
Mes années bleu marine
Le cercle naval de Toulon

Parcours d'un marin breton
Histoires marines vécues
L'arsenal de Toulon et la Royale
La base aéronautique de Cuers-Pierrefeu
Histoire des hélicoptères de l'aéronautique navale
L'aéronavale et Saint-Mandrier
Les avisos-escorteurs Commandant Rivière
Toulon, port royal
Suffren
Trafalgar
Les ailes de la gloire - Corsair
Dixmude
Toulon, hier et aujourd'hui
La Jeanne, une aventure de 50 ans
Lever l'ancre au siècle des lumières
CEPA, 100 ans d'essais pour l'aéronavale
Le bagne de Toulon
Les 45 campagnes de la Jeanne d'Arc
 




 

       
    Ancien journaliste devenu écrivain, Claude pisano est reconnu pour ses ouvrages sur des sujets maritimes et géographiques. Pour cet ouvrage, ainsi qu'un précédent pour le centenaire de l'aéronautique navale, il s'est adjoint la collaboration de Joël Deville, ancien marin passionné par l'histoire de la Marine et des Marins, ayant participé aux recherches de la Marine Nationale à Vanikoro en 1964.

Un pan de l'Histoire de France s'ouvre avec clarté dans cet ouvrage. La confiance de la famille de Langle envers Claude Pisano lui permet d'accéder, exceptionnellement, à leurs archives et de découvrir Paul Antoine Fleuriot de Langle. Cet homme, grand navigateur, inventeur de procédés de navigation, héros de la Baie d'Hudson, soutien infaillible des Etats-Unis dans leur guerre contre les Anglais pour leur indépendance, humaniste, qui, au détriment de sa vie familiale, a préféré sans hésitation se mettre au service de son Roi et de la France. Sa fin tragique au cours de l'expédition La Pérouse qui, elle-même, disparaîtra mystérieusement en 1788, fera que la Marine et les passionnés d'histoire maritime chercheront sans cesse, depuis cette date, à en connaître le lieu et les circonstances. C'est ce qu'abordent les auteurs dans la deuxième partie de ce livre. Ces pages de l'Histoire de France, du siècle des Lumières fait d'évènements exaltants et d'hommes hors du commun qui enorgueillissent à juste titre et à jamais la France, raviront les lecteurs cherchant à s'informer agréablement sur cette époque, mais aussi aideront les jeunes scolaires de CM1, CM2 et 6eme à en comprendre le déroulement.
 
       
    Issu de l'Ecole des Mousses, la seconde guerre mondiale s'impose à lui alors qu'il a seize ans.

Une fois breveté pointeur d'artirtellerie sur le Courbet, il est affeté à la protetion d'un pétrolier...

Après l'armistice, il connait les affres de l'attente aux Antilles sur le Béarn et ensuite sur le Bertin, ce qui lui donne de vivre des moments historiques lorsque l'équipage refuse de suivre les directives transmises par la hiérarchie émanant de Vichy en novembre 1942.

A partir de dbut 1643, la reprise du combat sur le croiseurs léger Le terrible l'amène en Afrique du Nord et sur les côttes italiennes où il participe axtivement aux débarquements de Salerne, puiis de Corse, avant de réintégrer le croiseur Emile Bertin sur lequel il s'illustre à Anzio par des tirs affinés, ainsiq qu'au débarquement de provence.

Un parcours impressionnant, ce qui confère une valeur incontestable à ce témoignage.
 
       
    Diversification des routes maritimes, forte augmentation des tonnages transportés, extension des zones d'exploitation des ressources en mer, développement de la navigation de plaisance et des croisières : le monde qui se dessine devant nos yeux est de plus en plus bleu marine.

La puissance maritime reste au coeur de ces débats, présents et à venir. Sans moyens de surveillance et de contrôle des espaces maritimes, sans bâtiments de guerre et navires de surveillance de l'Etat, pas de liberté de circulation, pas d'exploitation contrôlée et responsable des ressources de la mer, pas d'activité de loisirs ou encore scientifique. L'exemple de la piraterie, endémique et largement renaissante, montre bien les limites du concept de res nullius lorsque les moyens de surveillance et d'action sont réduits.
Le siècle qui s'ouvre est celui de l'océan, bien commun de l'humanité, avenir de notre planète bleue.
 
       
    Pensée et créée par Richelieu, structurée et actionnée par Colbert, l'armée navale, "La Royale" fut tout à l'image de Louis XIV, grande et brillante mais aussi orgueilleuse, fragile et éphémère.

De grands chefs de mer s'y sont illustrés et leurs noms sont connus de tous : Beaufort, d'Estrées, Duquesne, Tourville, Jean Bart, Forbin, Duguay-Trouin et bien d'autres.

Leurs campagnes et batailles navales, lieux de leurs exploits sont tous aussi célèbres : elles se nomment Solebay, Palerme, Alger, Bévéziers, Barfleur-la-Hougue, Lagos, Vigo ou Velez-Makaga.

Placées dans leur contexte du moment, cet ouvrage relate leurs actions qui contribuèrent au rayonnement de la France, à la gloire du Roi-Soleil et à la grandeur de la marine.
 
       
    Le mois de février rappelle aux gens de la mer l'un des anniversaires les plus douloureux de leur histoire.

Le 15 février, en cette année 1855, La Sémillante, frégate de guerre en bois et à voiles, transportant environ 750 soldats et marins, ainsi que leur armement, est devenue le jouet d'un ouragan sans précédent. Malgré la compétence d'un équipage de haute qualification et d'un officier commandant aguerri, le vaisseau se perdit corps et biens dans les bouches de Bonifacio, en se fracassant sur les îles Lavezzi. Aucun témoin n'a pu fournir la moindre indication sur le déroulement exact de cet événement.

C'est dans un paysage d'habitude bucolique, sous un soleil chaleureux, dans un écrin unissant le saphir du ciel et l'émeraude de la mer, que se trouvent réunies les traces de ce tragique destin. Les témoignages figés dans la roche intriguent les estivants et les incitent au respect du souvenir.

Cet ouvrage rassemble et propose avec modestie les éléments écrits ou recueillis dans diverses sources analysées. Il tente d'apporter un peu plus de précisions sur les circonstances dans lesquelles La Sémillante, orgueil de la marine du Second Empire, placée sous les ordres du commandant de vaisseau Gabriel JUGAN, a connu son tragique destin.

Un soir, les rochers des îles Lavezzi m'ont confié...
 
       
    Branle-bas de combat à bord de la Baleine ! En ce 4 août 1710, la bataille se prépare dans l'anse de Port-Cros et le capitaine Louis Beaussier est aux commandes.

Dans ce décor grandiose, les troupes anglo-hollandaises sont à pied d'oeuvre.

Nous voici plongés dans l'univers passionnant de la marine à voile pour suivre pas à pas ce combat historique, de ses préparatifs à son issue, et vivre de l'intérieur la vie sur une flûte royale.

Le souffle de l'aventure nous emporte ...
 
       
    La Marine Nationale a ouvert ses portes à un dessinateur. Il n'est pas peintre de la Marine, mais il est Toulonnais. Et, comme nombre d'entre eux, il voulait savoir, depuis le temps, ce qu'il y avait derrière les grilles de la place Monsenergue, ce que cachaient les remparts de Malbousquet ou ce que protégeait encore le mur de la Pyrotechnie.
Voilà ce qu'il vous propose aujourd'hui, voilà ce que montrent ses remarquables dessins, voilà ce que décrit avec expertise et passion l'historien qui l'accompagne. Voilà le résultat d'une collaboration unique basée sur l'exigence et l'envie de partager ses richesses toutes proches et presque inaccessibles. Bassins Vauban, bastion de Missiessy, corderie royale, poudrière de Milhaud, frégates furtives, sous-marins et porte-avions nucléaire. Les bâtiments terrestres et les bâtiments de guerre sont liés par un même espace. Un site exceptionnel où les chefs d'oeuvres de l'ingénierie côtoient les monuments historiques. Base Navale, Arsenal du Mourillon et Pyrotechnie; trois lieux réunis pour l'occasion sous le titre générique d'Arsenal. Le sens est quelque peu corrompu, mais il décrit précisément cette bande littorale réservée à l'activité militaire et protégée depuis toujours. Voici venue l'occasion de se faire une idée des choses et de la découvrir enfin.
 
         
    Avec ces Paroles d'officiers, "la Grande Muette" donne de la voix.

 Avec l'abandon du service militaire par conscription, en 2001, les militaires et les armées ont quasiment disparu des préoccupations quotidiennnes de la majorité des Français.

Aujourd'hui, des officiers de toutes générations, cadres d'une société militaire tournée vers la réflexion autant que l'action, n'hésitent plus à s'exprimer.

L'amiral Jean Dufourcq, qui a quitté récemment le service actif, a sollicité un certain nombre d'entre eux. Ils ont dialogué en toute liberté, sans tabou ni langue de bois. Dépouillés, analysés et assemblés avec un regard extérieur à la fonction militaire par Jean-Claude Barreau et Frédéric Teulon, leurs propos révèlent une société bien plus complexe, diverse et ouverte qu'on ne le croit généralement.

Tous les sujets sont abordés, de la place des officiers dans la société française à la baisse de considération portée au métier des armes, de l'expérience du combat en Afrique ou dans l'ex-Yougoslavie au rôle de la dissuasion nucléaire et de l'OTAN... Les officiers répondent à des questions graves, souvent occultées : que signifie aujourd'hui mourrir pour la patrie ? A quoi sert l'armée ? La guerre en Afghanistan a-t-elle un sens ? Y a-t-il encore une doctrine stratégique française ?
 
         
     Conscients de l'insécurité du trafic naval et des côtes de France, les rois capétiens s'efforcent de se doter d'une marine de guerre dès le haut Moyen-Âge. Mais, pour y parvenir, il leur fallut attendre Richelieu : le premier homme d'Etat français à concevoir le rôle d'une marine nationale en termes de sea power et de dissuasion modernes. Les moyens matériels de cette real politik seront réunis par Colbert qui, fort de son emprise sur l'appareil d'Etat de la Monarchie absolue, donnera à Louis XIV la plus puissante Marine de l'histoire de France.

L'Histoire de la Royale du Moyen-Âge au règne de Louis XIV est estinée aux amateurs d'histoire ainsi qu'aux étudiants, enseignants et chercheurs universitaires. Elle est élaborée autour des principaux textes législatifs adoptés entre la XIIIème et le XVIIIème siècle replacés dans leurs contextes politiques, militaires et sociaux; car, derrière les règles de droit, il y a des événements, des doctrines et des hommes.
 
         
     Si la bataille d'Austerlitz, en 1805, atteste de la supériorité de Napoléon dans la guerre continentale, celle de Trafalgar, la même année, conforte la supériorité de l'Angleterre sur mer. La marine de l'Empereur ne sera plus jamais en mesure de porter atteinte à la domination de la Royal Navy. Pourquoi la marine française, si puissante à l'époque de Louis XVI et de la guerre d'indépendance des Etats-Unis d'Amérique, est-elle dans cet état d'infériorité pendant le règne de Napoléon ? Celui-ci oeuvre-t-il suffisamment à la reconstruction d'une flotte ? Quel rôle assigne-t-il exactement à la force navale ? Quel grand dessein doit-elle servir ? Autant de questions auxquelles ce livre solidement charpenté répond. La passionnante et méconnue histoire de la marine impériale, malheureuse héritière de celle de la Révolaution, reflète un rêve inachevé. Celui de l'Empereur, qui escompte encore, après 1810, de disputer sa suprématie maritime à l'Angleterre sans y parvenir toutefois, celui des marins, qui prouvent leur valeur dans des combats inégaux, en voulant redonner une âme à une marine autefois si glorieuse.  



 

 

         
 

 

AU CARTAHU est le premier ouvrage, édité en 1984, de Jean-Charles MEYER, fils de marin, marin, et surtout passionné par la Marine.

L'auteur nous raconte le quotidien des marins à travers les cartes postales anciennes.

En 1985, un deuxième livre : LA RAILLE, racontera Toulon à partir de cartes postales anciennes.

 
         
 

 

Le jeune Victor-François AGUILLON lauréat du concours de la toute nouvelle Ecole Navale, embarque à bord du Borda en 1844. Sa carrière d'Officier de la marine de la République puis de la marine Impériale va se dérouler pendant cette période où de grands changements vont intervenir dans la société du XVIIIème siècle. Il connaitra la navigation à la voile, puis à la vapeur à roues ensuite à hélices.Des navires en bois il passera sur ceux aux coques d'acier blindé. Sous l'impulsion de Napoléon III la marine entrera dans la modernité.     Victor-François sera affecté en Nouvelle-Calédonie, lors de la prise de position officielle de l'île. Il participera à la campagne d'Italie, puis la paix revenue, il commandera un aviso chargé de la surveillance de la pêche et de l'ostréilculture. Il côtoiera les plus grands marins de ce siècle au cours de ses différentes nominations.    Ce quotidien d'un marin, ces petites histoires de la Grande Histoire, s'appuient sur l'ensemble des documents administratifs authentiques de la carrière de Victor-François AGUILLON, qui sont reproduits au fil de la narration.    Bon voyage dans cette période quelque peu oubliée de notre patrimoine.

 
         
 

 

 D'aucuns pourraient penser qu'il s'agit d'un nouveau livre sur Toulon, tel qu'il en parait deux ou trois dans l'année.

On répondra : nouveau, oui !

Nouveau car l'iconographie rassemblée ici est exceptionnelle. Les cartes postales de la collection de Raymond BERNARDI sont très souvent uniques et toujours rares et nous font partager sa passion pour l'histoire populaire en images. Nouveau également pour les textes de Jean-Charles MEYER, véritables petites nouvelles qui racontent le quotidien des enfants de Toulon à une époque ou chaque quartier était une entité et possédait un esprit de clocher.

Regarder et lire cet ouvrage, c'est retrouver des lieux à jamais disparus, revivre une enfance et une jeunesse heureuses. C'est ce souvenir d'une plage, d'une place, d'un bâtiment, d'une rue que les temps modernes ont transformés. C'est laisser la nostalgie nous envahir, chassant le stress et l'angoisse. Quelques heures d'un pur bonheur ...

 
         
 

 

La plage arrière est cette partie du bâtiment, généralement plate, dépourvue d'obstacles, si, ce n'est un guindeau, un lance-grenades et quelques bittes, qui permet à l'équipage de disposer d'assez de place pour s'y regrouper et raconter des histoires de marins.

C'est là qu'ils se retrouvent, au dégagé, lorsque le temps est favorable. C'est un peu nos "grands boulevards" : on y flâne, on y rêve, on y discute de tout et de rien, on s'y rencontre entre deux quarts. Les histoires, les faits divers, les bruits de coursives trouvent toujours ici des oreilles attentives. L'auteur les a voulus "en vrac'h", ces récits, avec un clin d'oeil à nos nombreux amis bretons, mais aussi parce qu'ils ne suivent aucune chronologie.

En complément des clichés en noir et blanc, des copies de plaques, une riche sélection d'images authentiques, et bien entendu inédites, vient apporter une touche nostalgique aux témoignages les plus anciens : photographies de bâtiments qui firent le succès de la Marine Natioanle, lieux transformés, voire effacés du décor actuel.

Rejoignons donc l'auteur sur cette plage arrière qui, n'ayont pas peur des mots, équivaut à la place d'armes des biffins, sauf que celle des marins est mobile, parfois très bousculée lorsque la mer est grosse. C'est bien ça, elle est en vrac'h !

 
         
 

 

Jamais, plus jamais le drapeau national ne flottera sur le l'Ecole des apprentis de l'arsenal de Toulon. L'établissement a définitivement fermé ses portes à la fin des années 1990. Cinq mille jeunes, futurs encadrants de la DCAN, furent formés au coeur du port militaire. Pendant plus de cinquante ans, les professeurs, moniteurs, instructeurs donnèrent le meilleur d'eux-mêmes pour conduite les "enfants-élèves" vers des métiers nécessitant un  grand savoir technique. Et cette formation n'était pas seulement à destination d'un métier, elle fut également - et peut-être surtout - à destination des hommes.

L'auteur, lui-même apprenti au début des années 1950, a collecté auprès des anciens élèves de nombreux témoignages. Il a rassemblé des photographies et autres documents authentiques qui attestent de l'état d'esprit des arpètes. Le Polygone, l'atelier, Embrun, Pipady, les cadres formateurs : laissez-vous guider dans cette passionnante école de la vie à jamais disparue.

 
         
       Le langage des marins permet de créer une harmonie à bord d'un vaisseau.
Chaque élément de la construction navale doit être nommé avec justesse et précision.
De tout temps, depuis les galères jusqu'à notre marine nucléaire, les matelots ont employé le mot juste, dont la définition n'était connue que des seuls utilisateurs.
Aujourd'hui encore, ce vocabulaire parait quelque peu ésotérique en terrien lambda.
Partant de cette langue technique, les marins ont, à l'instar d'autres professions, inventé leur propre argot leur permettant de converser entre eux. Rien de secret ou de confidentiel dans ces paroles, simplement une marque d'appartenance à un groupe.
Pour faciliter la compréhension de ces termes, l'auteur nous donne une définition terrienne" qu'il accompagne de cartes postales et de photographies anciennes dont certaines sont indédites. Plongez dans ce monde maritime empli de couleurs, de justesse et parfois même de poésie.
 
         
 

 

Henri ROOSZ

Ouvrage à la mémoire de tous les Officiers, Officiers Mariniers et Marins de l'Albatros (dernier des contre-torpilleurs français de 2 480 tonnes) , et de la 2ème Escadre Légère, morts pour la France et à celle de tous ceux qui un jour servirent sur ce navire.

"Le vrai tombeau des morts est le coeur des vivants."

 
         
 

 

 De la découverte du métier de timonier au Cap Brun, à Toulon, au pupitre d'instructeur à Saint-Mandrier : d'un raid sur Bizerte à bord du porte-avions Arromanches au transit du Général DE GAULLE vers le Canada sur le croiseur Colbert, en passant par les ultimes soubresauts de la guerre d'Algérie, les grandes croisières de l'escadre de la Méditerranée et les tragédies qui ont endeuillées la Marine, c'est un pan entier de l'histoire maritime du Levant, celle des années soixante à quatre-vingt-dix, qu'évoque Jacky LAURENT dans son ouvrage "Mes années bleu marine" ou le journal de bord d'un ancien de la Royale.

Riche en péripéties, émaillées de révélations et de descriptions savoureuses, cette rétrospective illustrée porte un regard sans concession mais non dénué de tendresse sur un chapitre méconnu de l'hisoire de la Marine française.

Rédigé dans un style vivant et imagé, cet ouvrage est le témoignage sans fard d'un marin militaire balloté par le flot des événements qui ont marqué son temps. Du vécu à l'état brut !

 
         
 

 

 En réalité, ce n'est pas un mais ce sont cinq cercles navals que Toulon a successivement connus ; cela fait au moins cinq raisons de raconter cette histoire. Mais surtout l'actuel cercle fête, cette année (en 2003), ses 70 ans  d'existence et cet anniversaire mérite d'être souligné ; quel plus bel hommage que de le célébrer par la plume !.

Ainsi s'exprime Jean-Noël BEVERININI qui, dans ce livre, recherche l'origine de l'apparition des cercles dans la Royale et nous ouvre la porte du cercle Vauban pour une traversée qui n'avait jamais jusqu'à présent été entreprise. Des sous-sols jusqu'au toit-terrasse, le lecteur découvrira le cercle de la Royale dans ses moindres recoins en traversant son grand hall, son salon de lecture, ses salles de restaurant et leurs magnifiques peintures.

 Les passionnés d'histoire maritime et les amoureux de Toulon comme ceux de Marseille trouveront dans cet ouvrage de quoi les satisfaire. Tous, à n'en pas douter, porteront désormais sur le bâtiment de la rue Jean MOULIN un autre regard.

 
         
 

 

 Après "Du haut de la Butte" et "Brest d'Hier à Demain", Jean-Louis AUFFRET nous fait découvrir la Royale à travers le "Parcours d'un marin Breton". Cet ouvrage rempli d'anecdotes retrace la carrière d'Iffick, marin et Officier Marinier dans la Royale.

Il vous fera plonger dans un univers réaliste, original et sans détours : Ecoles de la Marine, embarquements à la mer, affectations à terre, base aéro ...

Ce livre chaleureux est illustré par 100 dessins à la plume.

 
         


 

 


 

       
   

 C'est un recueil dédié à tous les marins de la Marine Nationale et à leurs familles. Il est dédié particulièrement aux spécialités des services ENERGIE, raison d'être de l'Amicale des Anciens Elèves de l'Ecole des Apprentis Mécaniciens de la Flotte , aussi dévouées au service que promptes à faire la fête, dès que possible.

En gardant le souvenir de tous les amicalistes décédés dont certains ont participé à la réalisation de cet ouvrage !

 
         
 

 

 Port militaire et siège d'une préfecture maritime, Toulon est le porte-drapeau de la Marine en Méditerranée. Cet ouvrage, signé par Cyrille ROUMAGNAC, fils d'un Officier de Marine, vous fait revivre l'histoire du site de façon originale : certains récits émanent des archives du port, de nombreux témoignages et anecdotes renouvellent le sujet et le rendent accessible à un large public, pendant que des documents iconographiques sélectionnés avec soin illustrent les textes.

Ce livre développe tout particulièrement les aspects industriels et sociaux du port. Ouvriers et Officiers de Marine y parlent d'une seule voix pour décrire ce qu'ils ont vécu. Leurs nombreux témoignages permettent au lecteur de s'initier aux activités d'un des plus grands sites maritimes de France, devenu officiellement arsenal par un arrêt de la Cour de Provence le 30 juin 1599.

En parlant de de la rade, VAUBAN disait "C'est la plus belle et la plus excellente de la Marine de l'aveu de toutes les nations ...". Le livre de Cyrille ROUMAGNAC ne le dément pas, bien au contraire, il vous offre de le redécouvrir ...

 
         
 

 

 Si 90 ans nous séparent de la création de la Base de Dirigeables de Cuers-Pierrefeu, rien n'est plus actuel que d'évoquer le savoir-faire aéronautique, fleuron de l'indistrie européenne. Après un large chapitre consacré aux véritables pionners des airs et la disparition tragique du Dixmude en 1923, cet ouvrage nous relate l'évolution constante de la Base varoise jusqu'à son fonctionnement actuel.

La seconde guerre mondiale n'éparque pas la région toulonnaise et la Base subit drames et deuils. Dans les années 70, le rythme industriel s'accélère jusqu'à la démolition des cathédrales à dirigeables, en 1983. Puis 1997 ouvre une ère nouvelle : l'Association de la Zone Civile Cuers-Pierrefeu est officialisée, concrétisant les rêves des mordus de l'aviation. S'instaure alors une réelle synergie entre l'activité militaire "qui doit durer" et la Zone Civile, en développement.

La Base aéronautique de Cuers-Pierrefeu et, pour le Var, un site exceptionnel d'accueil des vols d'affaires et du tourisme aérien.

 
         
 

 

 2007 est l'année du centième anniversaire du premier vol d'un hélicoptère mais l'entrée en service de cet aéronef dans la Marine est beaucoup plus récente. Ce n'est, en effet, qu'en 1951 que l'aéronautique navale reçoit son premier hélicoptère, un Bell 47D.

 Si la gestation a été longue, près de 44après, dans le mêm lap de temps ou presque la Marine a fait considérablement évoluer cette voilure tournante puisqu'initialement limité aux missions d'école et aux balbutiements du sauvetage en mer, l'hélicoptère est devenu aujourd'hui un véritable système d'armes de patrouille maritime capable d'exceller dans la lutte anti-sous-marine ou anti-navires comme aussi, si nécessaire, en héliportage d'assaut, en soutien logistique et, bien sur en sauvetage et assistance maritime.

Un des objectifs de ce livre est de vous présenter l'historique de cette évolution. Alors, embarquez pour cette mission... "vert décollage".

 
         
 

 

 

Si l'aéronavale française, symbolisée par la base maritime de Saint-Mandirer au large de Toulon, est aujourd'hui une arme d'élite à la fois méconnue et admirée du grand public, c'est parce que son histoire est celle d'un métier, d'une passion, d'une aventure technologique et humaine au service d'un pays et des hommes. 

Des premières générations d'hydravions pilotés par de véritable héros des temps modernes dès 1912 au porte-avions Charles de Gaulle, des embryons d'escadrilles aériennes de 1925 aux flotilles d'hélicoptères Alouettes puis Dauphins et Panthers, un siècle d'histoire militaire défile sous nos yeux. Après les opérations militaires des deux guerres mondiales, les événements d'Indochine ou d'Algérie, l'aéronavale s'engage dans une nouvelle ère avec les missions de sauvetages en mer, la dissuasion tactique...

Des récits de sauvetages comme celui du Major Codou, d'incroyables témoignages, dont celui de Nadine Zanatta, première femme pilote d'hélicoptère, ainsi que des photographies exceptionnelles viennent enrichir un récit à la fois captivant et inédit.

L'auteur, Claude Pisano, n'est pas un marin, mais un journaliste admiratif devant ces hommes et ces femmes qui ont consacré leur vie à cette grande aventure qu'est l'histoire de l'aéronavale à Saint-Mandirer. Alors comme lui, laissez-vous embarquer dans un voyage hors du commun. Reconnu pour ces travaux sur des sujets maritimes et géographiques, Claude Pisano apporte une vision originale sur l'aéronavale française.

 
         
       La série des "escorteurs de l'Union française", fort bien conçue à son époque, innovait en matière de nouvelles technologies d'armement, de propulsion et d'habitabilité pour l'équipage (climatisation, bannettes, etc.). Ce furent d'excellents navires par leurs qualités maritimes et militaires. Ces bâtiments ont malheureusement souiffert de leur éloignement de la métropole et de leurs trente années et plus de carrière sur toutes les mers du globe.
Huit ans d'un travail minutieux a permis aux deux auteurs de nous livrer un témoignage à la fois technique, vivant et humain.

Patrick Houy côtoie dès son enfance les marins de la base d'Arzew. Attiré par le monde maritime, il s'enrôle dans la "Royale". Il servira à bord de navires de surface ainsi qu'aux sous-marins durant 22 ans de carrière.
Jacques Ducros a toujours été un passionné de lectures et de Marine. Engagé très jeune dans la "Royale" par vocation et par "rêveries", il a embarqué sur l'Amiral Charner et effectué la première campagne de 27 mois autour du monde de ce beau navire tout neuf en 1962.
 
         
       A travers l'histoire de Toulon sous l'ancien Régime, Michel Vergé-Franceschi décrit l'évolution du premier port de guerre du royaume et, au-delà, aborde sous un angle original l'histoire de la Méditerranée et de sa géoplitique, celle de la marine et de la guerre sur mer, de la construction navale et de son premier prolétariat humain. Les enjeux de cette brillante monographie dépassent donc largement une histoire exclusivement locale, même si l'auteur y fait de nombreuses et heureuses incursions. Né au début du XVème siècle, le port n'était alors qu'un village tourné vers la terre. Bientôt, la création d'un "arsenal" le dote d'une vocation guerrière. Quand Charles Quint s'installe en Espagne, la géostratégie de toute la Méditerranée change. François 1er doit entretenir de bonnes relations avec l'"allié" ottoman - Soliman le Magnifique - pour tenter de résister au Roi Catholique qui cherche à dominer la Méditerranée occidentale. Après les guerres de religion, le port renaît grâce à l'intérêt que lui porte Henri IV, il accueille les galères, assure les victoires de la flotte française avant que Louis XIV ne charge Vauban de le fortifier. Toulon gagne la guerre de Hollande mais la fin du règne du Grand Roi est difficile (sabordage de la flotte en 1707, terrible épidémie de peste, etc.). Des oppositions naissent entre élites portuaires et gens de l'arsenal qui ne vivent que de la guerre. Quand celle-ci se déplace vers l'Atlantique, Toulon voit son déclin s'amorcer. La chute de la monarchie sonne la fin du grand port royal.

Michel Vergé-Franceschi est né à Toulon en 1951. Il a soutenu sa thèse de doctorat d'Etat sur les officiers de marine. Professeur à l'université de Savoie, il est l'auteur d'une demi-douzaine d'ouvrages dont une histoire de la Corse, et a dirigé le Dictionnaire de la Marine chez Bouquins.
 
         
       Pourquoi cet homme n'a-t-il pas vécu jusqu'à moi, j'en eusse fait notre Nelson, et les affaires eussent pris une autre tournure, déclarait Napoléon à propos du vice-amiral Pierre André de Suffren (1729-1788).
Bel hommage pour celui qui est, à l'étranger, le plus connu des marins français. Pourtant le personnage n'a jamais manqué de détracteurs. Si les uns retiennent son immense popularité auprès des hommes, son souci permanent de leur santé et de leur moral, les autres soulignent la démagogie d'un chef dur et cassant avec ses officiers mais cultivant, avec sa tenue débraillée et sa vulgarité de langage, une familiarité déplacée avec les équipages.
Embarqué dès 15 ans sur les navires de la marine royale, Suffren combat la domination maritime anglaise sur toutes les mers, notamment au cours de la guerre d'indépendance américaine. Mais c'est le commandement de l'escadre française envoyée aux Indes qui va lui donner l'occasion de faire éclater son génie. Remarquable stratège, Suffren affronte pendant 3 ans, avec panache et résolution, la flotte de Hugues, l'amiral britannique, jusqu'à ce qui va constituer sa plus belle victoire : Gondelour. Rompant avec la prudente doctrine en vigueur, il adopte une tactique résollument agressive visant la destruction des forces de l'ennemi. La paix lui fera néamoins reprendre le chemin de la France, où les honneurs l'attendent : le grade de vice-amiral, le prestigieux ordre du Saint-Esprit, et une place dans l'histoire.
L'Amiral Rémi Monaque conte avec maîtrise et brio les aventures de ce marin amoureux d'un métier qu'il connaissait si bien que le plus grand théoricien maritime français, l'Amiral Castex, le considière, avec Ruyter et Nelson, comme l'un des trois noms immortels qui jalonnent l'histoire de la marine à voile.
 
         
       "Nous n'avions plus à bord que quelques canons qui fussent en état de servir; à peine 150 boulets encore dans le puîts, le gouvernail coupé... Enfin, nous étions fermement persuadés que le vaisseau coulerait sous peu d'heures et, néanmoins, le feu continuait avec la plus grande vivacité, aux cris de "Vive l'Empereur !" Plutôt la mort que la prison !"

La mort fut souvent au rendez-vous pour les équipages français engagés dans ce terrible affrontement naval dont le nom prend une sinistre résonnance : Trafalgar.
Pour les Anglais c'est une apothéose, pour les Français, une humiliation. Faisant appel à de nombreux documents et témoignages inédits, l'amiral Monaque, en homme de mer et en historien chevronné, nous replonge au coeur de la terrible tragédie maritime survenue le 21 octobre 1805. Il met en lumière la responsabilité de Napoléon et plus généralement la qualité de sa pensée et de son action dans le domaine maritime, il revient sur les conditions de vie à bord des navires, dresse le portrait des principaux acteurs du drame et rend intelligible, à l'aide de nombreux schémas et plans, les techniques de navigation et de combat de la marine à voile.
On découvrira enfin que Trafalgar n'a produit, à court terme, que des effets stratégiques mineurs. Bien avant qu'elle ne se déroulât, Napoléon avait en effet renoncé à son grand dessein d'invasion de l'Angleterre et dirigé sa Grande Armée vers l'Europe centrale et le futur "soleil d'Austerlitz" du 2 décembre 1805.
 
         
       Le choix que fit l'aéronautique navale pour l'acquisition de F4U-7 comme nouveau chasseur-bombardier embarqué fut judicieux.

Cet appareil de légende et déjà auréolé de gloire dans la guerre du Pacifique fut pour les pilotes expérimentés de la "Royale" une aventure inoubliable.

Les AU-1 et F4U-7, de Bach Maï à Bizerte en passant par Suez et l'Algérie prouvèrent leur redoutable efficacité.

Les "Corsair" de la République ont bien mérité de la France.
 
         

 

 

 

         
       Réalisé pour les Amis du Dixmude et le 80ème anniversaire du Monument de Pierrefeu-du-Var, le 12 mai 2007.

Toute commémoration d'un événement, si important et glorieux soit-il, ne serait que lettres mortes et pieux rassemblement de personnalités bienveillantes, sans autre finalité et justification si, regroupés en Association, des hommes et des femmes volontaires ne s'étaient donnés pour mission d'en faire le fer de lance d'actions significatives au service du plus grand nombre.

Alors que se manifeste un effacement dramatique de toute mémoire au profit d'une véritable religion du changement, dont l'accélération est comme un défi fait aux sentiments humains d'admiration et de reconnaissance, il est urgent de témoigner de la vie et de l'exemple de ceux qui nous ont laissé en héritage la liberté d'être, de penser et d'entreprendre.

C'est ce que ce petit livre et ce rassemblement du 12 mai 2007, au pied de ce magnifique monument érigé à Pierrefeu il y a 80 ans, l'un et l'autre voulus et organisés par l'Association "Les Amis du Dixmude" viennent à point nommé de nous rappeler.

Grâce à ces journées et aux pages qui les illustrent, puissent ces événements raviver en chacun d'entre nous les vertus du courage, d'engagement, d'élévation spirituelle et d'amour que les Marins du Dixmude nous ont légués au prix de leur vie et d'une certaine idée de la France.

François et Jean du plessis de Grenédan, Pierrefeu le 12 mai 2007.
 
       
   
Cet ouvrage n'est pas  un document d'histoire générale, ni un traité philosophique. Nous avons simplement souhaité que le lecteur puisse retrouver à travers le Toulon actuel quelques vestiges du passé.(...) Nous avons privilégié le spectaculaire des transformations survenues depuis une conquentaine d'annés.
Jean-Charles Meyer

Amoureux depuis toujours de toulon où il a passé son enfance, sa jeunesse et une grane partie de sa vie professionnelle, Jean-Charles Meyer nous conte l'histoire de notre ville entre passé et présent. Par l'image tout d'abord : confrontant cartes postales anciennes et vues actuelles (...). par le texte ensuite : dans un style ensoleillé, cet enfant de Saint Jean du Var nous donne à entendre (avec l'accent!) les savoureux dialogues entre un Papet et son petit-fils curieux de connaître ce qu'était Toulon avant.
Hubert Falco
 
       
     Ce n'est pas sans émotion que le 2 décembre 2009, le porte-hélicoptères Jeanne d'Arc quittait la rade de Brest pour sa dernière campagne. En cinquante ans, ce navire-école des officiers de la Marine nationale est devenu pour tous ceux qui ont navigué à son bord et dont il a rythmé les saisons, de départs en retours, un symbole de la mer et de la Marine. Navire de guerre prestigieux mais aussi ambassadrice de la France autour du monde, la Jeanne a reçu à son bord des chefs d'Etat étrangers, participé à nombre de missions humanitaires et secouru des bateaux en détresse. Elle est devenue, au fil des années et des missions, un symbole du patrimoine maritime national.

C'est à revivre cette aventure de cinquante ans, faite de petits et grands événements, de mer calme et de terribles tempêtes, de longues navigations et d'escales exotiques, que nous invite l'auteur. Ayant lui-même participé à de nombreuses campagnes, il a rassemblé des documents, des souvenirs, témoignages et photographies sur la vie à bord de ce navire mythique, afin de garder vivant le souvenir de cette destinée maritime exceptionnelle.

Luc-Christophe GUILLERM, médecin à Brest, est également médecins de réserve dans la Marine. Deuis la campagne de 1990-1991, il a navigué régulièrement à bord de la Jeanne. Son dernier embarquement l'a conduit au Cap Horn et dans les chenaux de Patagonie en 2010. Il est l'auteur de plusieurs livres sur la Jeanne d'Arc et la Marine nationale dont le Jeanne de ma jeunesse publié en 2004 aux Editions Le Télégramme.
 
       
    Au XVIIIème siècle, l'art de naviguer était une discipline de pointe, un peu comme de nos jours la conquête spatiale. Ses progrès ont longtemps buté sur quelques problèmes difficiles. En première place, on pense à la détermination des logitudesqui mobilisa en son temps l'élite scientifique de la planète. Ce problème ne fut pas le seul.

Moins connu fut celui que posait le cabestan. cette machine était indispensable pour les travaux de forte puissance, et particulièrement pour la remontée de l'ancre. Son usage était assorti de défauts si "basiques" que, depuis l'Antiquité, on s'en était accommodé au point de ne plus les voir.

Un beau jour, quelqu'un vit de que personne ne voyait plus. Et le problème fut posé de sorte que nul ne pût l'ignore. En ce siècle des Lumières, tout paraissait améliorable : l'Homme, la Société, la Sciences, l'Art ... Pourquoi le cabestan ne le serait-il pas ? Bien des chercheurs s'y attaquèrent. Ils y mirent plus ou moins de génie, plus ou moins de désintéressement, plus ou moins de zèle. Bien peu y trouvèrent du profit.

C'est leur histoire que l'on raconte ici. Elle est faite de beaucoup d'efforts et de peu de réussites, comme le progrès technique, comme la vie.
 
       
    Née voilà un siècle avec l’aéronautique navale française, la CEPA (Commission d’études pratiques d’aéronautique) est aux origines de cette composante indispensable à toute marine moderne.

Son histoire est celle des matériels, avions, hydravions, dirigeables, équipements, qui ont tous été expérimentés, développés par la CEPA ? appelée par la suite Centre d’expérimentations pratiques de l’aéronautique navale ? avant d’être mis en service opérationnel aux seins des flottilles et escadrilles de la marine nationale.

C’est aussi une histoire d’hommes, de métiers, de motivation et de passion qui a permis de façonner l’aéronavale française, méconnue et pourtant admirée par le grand public.

Dans ce livre Claude Pisano, avec l’aide de Joël Deville, ancien de la Royale, retrace le premier siècle d’une aventure technologique et humaine extraordinaire au service de la France, du biplan Farman, rudimentaire, au Rafale, d’une très haute technicité, du commandant Daveluy, à l’origine de la création de la CEPA, au capitaine de vaisseau Guitard, commandant actuel du CEPA. Une aventure illustrée par des photographies exceptionnelles et inédites, issues des archives mêmes du CEPA.
 
       
    Pendant plus d'un siècle la ville de Toulon fut souvent assimilée au plus grand bagne métropolitain. Forme de répression barbare, les bagnes ont marqué la conscience collectie. Ils ont inspirénos plus grands auteurs. Le célèbre Vidock, forçat devenu policier, a donné naissance au Jean Valjean de Victor Hugo et au Vautrin de Balzac.

Le bagne de Toulon fut créé en 1748 par l'union du corps des galères et de la Marine dans le but d'utiliser les galériens pour la construction des vaisseaux du roi. Le travail des condamnés s'étendit progressivement à toutes les branches de l'activité du port.

Après un voyage épuisant, les bagnards de la "chaîne" arrivés à Toulon étaient marqués au fer rouge, rasés, enchaînés et accouplés. Pendant des années ils logèrent sur les galères dans des conditions d'hygiène inimiaginables, responsables d'uen mortalité effrayante, puis sur de vieux vaisseaux hors d'été de naviguer : les bagnes flottants. La construction, sur les quais, de bâtiment spécialement conçus pour eux, améliora un peu leurs condtitions de vie.

Les trois à quatre mille forçats du bagne de Toulon appartenaient à toutes les classes de la société. Environ un quart étaient condamnés à perpétuité pour,leurs crimes. Les utres étaient le plus souvent de simples voleurs.
A partir de 1820 les châtiments s'adoucirent progressivement et les forçats furent formés pour exercer de nombreux métiers. Leurs conditions de vie s'humanisèrent un peu et le bagne de Toulon devint le seul à rapporter un bénéfice à la Marine.

Il fut définitivement fermé en 1873. Il ne reste pratiquement plus rien de ses installations matérielles, mais il est toujours possible de s'imaginer le sort tragique de ces hommes grâce aux nombreux ouvrages publiés sur le sujet, aux dessins et aux archives.
Ce livre est la synthèse des recherches effectuées par l'Académie du Var à partir de tous ces documents.
 
       
    De 1964 à 2010, le porte-hélicoptères Jeanne d'Arc a formé des générations d'Officiers de Marine, porté sur tous les océans et toutes les mers les couleurs de la France et de la Marine Nationale.

Mais surtout, pour tous les marins, engagés ou appelés, matelots ou officiers, les campagnes de la Jeanne d'Arc ont été de remarquables aventures, qui ont marqué leur vie à totu jamais.

Ce livre retrace les quarantes cinq voyages du fameux navire, présente les spécialités des marins de l'équipage, ainsi que les hélicoptères et les navires qui ont accompagné la Jeanne d'Arc au cours de ses périples.
 
         

 

 

 


 

 

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