Toulon Rugby
Le tragique destin de La Sémillante
Un combat naval à Port-Cros
L'Arsenal de Toulon
La Raille
Toulon, les minots
Les apprentis de l'arsenal de Toulon
Le cercle naval de Toulon
L'arsenal de Toulon et la Royale
Toulon, port royal
Toulon, hier et aujourd'hui
Le bagne de Toulon

 



 


 

 
Depuis 1922, de nombreux clubs de rugby ont vu le jour sur l'aire toulonnaise.

Certains évoluent toujours dans les différents championnats du littoral, d'autres ont disparu.

Tous, sans exception furent des écoles de la vie grâce aux dirigeants, entraîneurs, éducateurs, qui surent transmettre les valeurs rugbystiques.

Aujourd'hui, lorsqu'ils gravissent les marches du mythique stade intra-muros de Mayol, ces anciens adversaires hier, amis aujourd'hui, partagent leurs souvenirs. Ils évoquent ces matchs pendant lesquels ils se sont rencontrés parfois avec rudesse mais toujours avec respect. Leur Graal n'est plus de porter le cuir en terre sacrée, mais de maintenir bien haut cette amitié sportive à nulle autre pareille.

Il était temps de rendre hommage à toutes celles et ceux qui ont participé à cette belle aventure. A partir de documents d'archives souvent uniques, d'anecdotes sportives et de témoignages, cet ouvrage raconte les histoires des clubs de rugby toulonnais.
 
Le mois de février rappelle aux gens de la mer l'un des anniversaires les plus douloureux de leur histoire.

Le 15 février, en cette année 1855, La Sémillante, frégate de guerre en bois et à voiles, transportant environ 750 soldats et marins, ainsi que leur armement, est devenue le jouet d'un ouragan sans précédent. Malgré la compétence d'un équipage de haute qualification et d'un officier commandant aguerri, le vaisseau se perdit corps et biens dans les bouches de Bonifacio, en se fracassant sur les îles Lavezzi. Aucun témoin n'a pu fournir la moindre indication sur le déroulement exact de cet événement.

C'est dans un paysage d'habitude bucolique, sous un soleil chaleureux, dans un écrin unissant le saphir du ciel et l'émeraude de la mer, que se trouvent réunies les traces de ce tragique destin. Les témoignages figés dans la roche intriguent les estivants et les incitent au respect du souvenir.

Cet ouvrage rassemble et propose avec modestie les éléments écrits ou recueillis dans diverses sources analysées. Il tente d'apporter un peu plus de précisions sur les circonstances dans lesquelles La Sémillante, orgueil de la marine du Second Empire, placée sous les ordres du commandant de vaisseau Gabriel JUGAN, a connu son tragique destin.

Un soir, les rochers des îles Lavezzi m'ont confié...
 
Branle-bas de combat à bord de la Baleine ! En ce 4 août 1710, la bataille se prépare dans l'anse de Port-Cros et le capitaine Louis Beaussier est aux commandes.

Dans ce décor grandiose, les troupes anglo-hollandaises sont à pied d'oeuvre.

Nous voici plongés dans l'univers passionnant de la marine à voile pour suivre pas à pas ce combat historique, de ses préparatifs à son issue, et vivre de l'intérieur la vie sur une flûte royale.

Le souffle de l'aventure nous emporte ...
 
La Marine Nationale a ouvert ses portes à un dessinateur. Il n'est pas peintre de la Marine, mais il est Toulonnais. Et, comme nombre d'entre eux, il voulait savoir, depuis le temps, ce qu'il y avait derrière les grilles de la place Monsenergue, ce que cachaient les remparts de Malbousquet ou ce que protégeait encore le mur de la Pyrotechnie.
Voilà ce qu'il vous propose aujourd'hui, voilà ce que montrent ses remarquables dessins, voilà ce que décrit avec expertise et passion l'historien qui l'accompagne. Voilà le résultat d'une collaboration unique basée sur l'exigence et l'envie de partager ses richesses toutes proches et presque inaccessibles. Bassins Vauban, bastion de Missiessy, corderie royale, poudrière de Milhaud, frégates furtives, sous-marins et porte-avions nucléaire. Les bâtiments terrestres et les bâtiments de guerre sont liés par un même espace. Un site exceptionnel où les chefs d'oeuvres de l'ingénierie côtoient les monuments historiques. Base Navale, Arsenal du Mourillon et Pyrotechnie; trois lieux réunis pour l'occasion sous le titre générique d'Arsenal. Le sens est quelque peu corrompu, mais il décrit précisément cette bande littorale réservée à l'activité militaire et protégée depuis toujours. Voici venue l'occasion de se faire une idée des choses et de la découvrir enfin.
   

En 1985, le deuxième livre de Jean-Charles MEYER : LA RAILLE, racontera Toulon à partir de cartes postales anciennes.

   

 D'aucuns pourraient penser qu'il s'agit d'un nouveau livre sur Toulon, tel qu'il en parait deux ou trois dans l'année.

On répondra : nouveau, oui !

Nouveau car l'iconographie rassemblée ici est exceptionnelle. Les cartes postales de la collection de Raymond BERNARDI sont très souvent uniques et toujours rares et nous font partager sa passion pour l'histoire populaire en images. Nouveau également pour les textes de Jean-Charles MEYER, véritables petites nouvelles qui racontent le quotidien des enfants de Toulon à une époque ou chaque quartier était une entité et possédait un esprit de clocher.

Regarder et lire cet ouvrage, c'est retrouver des lieux à jamais disparus, revivre une enfance et une jeunesse heureuses. C'est ce souvenir d'une plage, d'une place, d'un bâtiment, d'une rue que les temps modernes ont transformés. C'est laisser la nostalgie nous envahir, chassant le stress et l'angoisse. Quelques heures d'un pur bonheur ...

 

   

Jamais, plus jamais le drapeau national ne flottera sur le l'Ecole des apprentis de l'arsenal de Toulon. L'établissement a définitivement fermé ses portes à la fin des années 1990. Cinq mille jeunes, futurs encadrants de la DCAN, furent formés au coeur du port militaire. Pendant plus de cinquante ans, les professeurs, moniteurs, instructeurs donnèrent le meilleur d'eux-mêmes pour conduite les "enfants-élèves" vers des métiers nécessitant un  grand savoir technique. Et cette formation n'était pas seulement à destination d'un métier, elle fut également - et peut-être surtout - à destination des hommes.

L'auteur, lui-même apprenti au début des années 1950, a collecté auprès des anciens élèves de nombreux témoignages. Il a rassemblé des photographies et autres documents authentiques qui attestent de l'état d'esprit des arpètes. Le Polygone, l'atelier, Embrun, Pipady, les cadres formateurs : laissez-vous guider dans cette passionnante école de la vie à jamais disparue.

   

 En réalité, ce n'est pas un mais ce sont cinq cercles navals que Toulon a successivement connus ; cela fait au moins cinq raisons de raconter cette histoire. Mais surtout l'actuel cercle fête, cette année (en 2003), ses 70 ans  d'existence et cet anniversaire mérite d'être souligné ; quel plus bel hommage que de le célébrer par la plume !.

Ainsi s'exprime Jean-Noël BEVERININI qui, dans ce livre, recherche l'origine de l'apparition des cercles dans la Royale et nous ouvre la porte du cercle Vauban pour une traversée qui n'avait jamais jusqu'à présent été entreprise. Des sous-sols jusqu'au toit-terrasse, le lecteur découvrira le cercle de la Royale dans ses moindres recoins en traversant son grand hall, son salon de lecture, ses salles de restaurant et leurs magnifiques peintures.

 Les passionnés d'histoire maritime et les amoureux de Toulon comme ceux de Marseille trouveront dans cet ouvrage de quoi les satisfaire. Tous, à n'en pas douter, porteront désormais sur le bâtiment de la rue Jean MOULIN un autre regard.


   

 Port militaire et siège d'une préfecture maritime, Toulon est le porte-drapeau de la Marine en Méditerranée. Cet ouvrage, signé par Cyrille ROUMAGNAC, fils d'un Officier de Marine, vous fait revivre l'histoire du site de façon originale : certains récits émanent des archives du port, de nombreux témoignages et anecdotes renouvellent le sujet et le rendent accessible à un large public, pendant que des documents iconographiques sélectionnés avec soin illustrent les textes.

Ce livre développe tout particulièrement les aspects industriels et sociaux du port. Ouvriers et Officiers de Marine y parlent d'une seule voix pour décrire ce qu'ils ont vécu. Leurs nombreux témoignages permettent au lecteur de s'initier aux activités d'un des plus grands sites maritimes de France, devenu officiellement arsenal par un arrêt de la Cour de Provence le 30 juin 1599.

En parlant de de la rade, VAUBAN disait "C'est la plus belle et la plus excellente de la Marine de l'aveu de toutes les nations ...". Le livre de Cyrille ROUMAGNAC ne le dément pas, bien au contraire, il vous offre de le redécouvrir ...


   
   A travers l'histoire de Toulon sous l'ancien Régime, Michel Vergé-Franceschi décrit l'évolution du premier port de guerre du royaume et, au-delà, aborde sous un angle original l'histoire de la Méditerranée et de sa géoplitique, celle de la marine et de la guerre sur mer, de la construction navale et de son premier prolétariat humain. Les enjeux de cette brillante monographie dépassent donc largement une histoire exclusivement locale, même si l'auteur y fait de nombreuses et heureuses incursions. Né au début du XVème siècle, le port n'était alors qu'un village tourné vers la terre. Bientôt, la création d'un "arsenal" le dote d'une vocation guerrière. Quand Charles Quint s'installe en Espagne, la géostratégie de toute la Méditerranée change. François 1er doit entretenir de bonnes relations avec l'"allié" ottoman - Soliman le Magnifique - pour tenter de résister au Roi Catholique qui cherche à dominer la Méditerranée occidentale. Après les guerres de religion, le port renaît grâce à l'intérêt que lui porte Henri IV, il accueille les galères, assure les victoires de la flotte française avant que Louis XIV ne charge Vauban de le fortifier. Toulon gagne la guerre de Hollande mais la fin du règne du Grand Roi est difficile (sabordage de la flotte en 1707, terrible épidémie de peste, etc.). Des oppositions naissent entre élites portuaires et gens de l'arsenal qui ne vivent que de la guerre. Quand celle-ci se déplace vers l'Atlantique, Toulon voit son déclin s'amorcer. La chute de la monarchie sonne la fin du grand port royal.

Michel Vergé-Franceschi est né à Toulon en 1951. Il a soutenu sa thèse de doctorat d'Etat sur les officiers de marine. Professeur à l'université de Savoie, il est l'auteur d'une demi-douzaine d'ouvrages dont une histoire de la Corse, et a dirigé le Dictionnaire de la Marine chez Bouquins.

 
Cet ouvrage n'est pas  un document d'histoire générale, ni un traité philosophique. Nous avons simplement souhaité que le lecteur puisse retrouver à travers le Toulon actuel quelques vestiges du passé.(...) Nous avons privilégié le spectaculaire des transformations survenues depuis une conquentaine d'annés.
Jean-Charles Meyer

Amoureux depuis toujours de toulon où il a passé son enfance, sa jeunesse et une grane partie de sa vie professionnelle, Jean-Charles Meyer nous conte l'histoire de notre ville entre passé et présent. Par l'image tout d'abord : confrontant cartes postales anciennes et vues actuelles (...). par le texte ensuite : dans un style ensoleillé, cet enfant de Saint Jean du Var nous donne à entendre (avec l'accent!) les savoureux dialogues entre un Papet et son petit-fils curieux de connaître ce qu'était Toulon avant.
Hubert Falco

 
Pendant plus d'un siècle la ville de Toulon fut souvent assimilée au plus grand bagne métropolitain. Forme de répression barbare, les bagnes ont marqué la conscience collectie. Ils ont inspirénos plus grands auteurs. Le célèbre Vidock, forçat devenu policier, a donné naissance au Jean Valjean de Victor Hugo et au Vautrin de Balzac.

Le bagne de Toulon fut créé en 1748 par l'union du corps des galères et de la Marine dans le but d'utiliser les galériens pour la construction des vaisseaux du roi. Le travail des condamnés s'étendit progressivement à toutes les branches de l'activité du port.

Après un voyage épuisant, les bagnards de la "chaîne" arrivés à Toulon étaient marqués au fer rouge, rasés, enchaînés et accouplés. Pendant des années ils logèrent sur les galères dans des conditions d'hygiène inimiaginables, responsables d'uen mortalité effrayante, puis sur de vieux vaisseaux hors d'été de naviguer : les bagnes flottants. La construction, sur les quais, de bâtiment spécialement conçus pour eux, améliora un peu leurs condtitions de vie.

Les trois à quatre mille forçats du bagne de Toulon appartenaient à toutes les classes de la société. Environ un quart étaient condamnés à perpétuité pour,leurs crimes. Les utres étaient le plus souvent de simples voleurs.
A partir de 1820 les châtiments s'adoucirent progressivement et les forçats furent formés pour exercer de nombreux métiers. Leurs conditions de vie s'humanisèrent un peu et le bagne de Toulon devint le seul à rapporter un bénéfice à la Marine.

Il fut définitivement fermé en 1873. Il ne reste pratiquement plus rien de ses installations matérielles, mais il est toujours possible de s'imaginer le sort tragique de ces hommes grâce aux nombreux ouvrages publiés sur le sujet, aux dessins et aux archives.
Ce livre est la synthèse des recherches effectuées par l'Académie du Var à partir de tous ces documents.




 

 

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