Implanté dans les bâtiments de l’ancien hôpital de la Marine, le Groupe des Ecoles de mécaniciens de Saint-Mandrier (le GEM), autrefois appelé Ecoles des mécaniciens et chauffeurs de la Flotte, puis ensuite Groupe des Ecoles Energie de la Marine (GEEM) et enfin Centre d’Instruction Naval nord. |
Vue générale datant des années 70 |
Historique |
Les mécaniciens du service général.
Les "chauffeurs pour le service des bâtiments à vapeur", réunis en "compagnies", sont les précurseurs des spécialistes actuels. Apparues en 1831, composées d'ouvriers civils loués, ces compagnies ont assuré l'instruction de matelots non embarqués et constitué ainsi, malgré une médiocre réputation, le premier groupe de mécaniciens.
C'est en 1840 que le corps des mécaniciens est créé. Les hommes sont engagés en raison de leur compétence ou formés "sur le tas".
En 1886, le premier cours d'apprentis est fondé à Brest, suivi rapidement de la création de deux autres écoles implantées à Toulon et Lorient. Cette dernière école devient, en 1907, le centre principal de formation des mécaniciens. En 1933, le développement des spécialités liées à la propulsion et à l'électricité impose la mise sur pied à Toulon d'une seconde école d'apprentis qui subsiste avec la précédente jusq'en 1939. Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, les différents cours se regroupent dans les locaux de l'ancien hôpital martitime de Saint-Mandrier, face à Toulon, au sein de ce qui désormais l'Ecole des apprentis mécaniciens de la flotte. En 1963, les cours réservés aux officiers rejoignent l'ensemble, composant alors le Groupe des écoles de mécaniciens que certains "bouchons gras" qualifient affectueusement de "faculté de la mécanique". |
Salle des machines à bord du porte-avions Foch |
LE MINISTRE DE LA MARINE ET DES COLONIES
A MESSIEURS LES VICE-AMIRAUX COMMANDANTS EN CHEF PREFETS MARITIMES OFFICIERS GENERAUX, SUPERIEURS ET AUTRES COMMANDANTS A LA MER PARIS, LE 28 AVRIL 1983 (B.O., P. 670)
Rappel aux prescriptions des dépêches du 29 septembre 1860 et 11 novembre 1881, relatives au personnel mécanicien à bord des bâtiments de la flotte.
Messieurs, une dépêche ministérielle du 11 novembre 1881 (B.O. P.997) précisant les termes d'une circulaire du 29 septmebre 1860 vous a invité à veiller à ce que les mécaniciens embarqués ne soient pas, sauf le cas de nécessité absolues, distraits du service de la machine, même quand le bâtiment navigue à la voile. Malgré les prescriptions formelles de cette dépêche, aujourd'hui encore, à bord de certains bâtiments, les mécaniciens ont des fonctions de manoeuvres sur le pont et font des exercices d'infanterie poussés au-delà du strict nécessaire. Il arrive aussi que les officiers mariniers mécaniciens et les élèves mécaniciens ne sont pas toujours traités avec les égards que réclame l'éducation qu'ils ont reçue.
28 AVRIL 1883 - 1ER MAI 1883
Il est nécessaire que vous appliquiez tous vos soins à faire cesser ces manquements aux prescriptions ministérielles.
Vous voudrez bien, en conséquence, donner des ordres sévères pour que les mécaniciens soient laissés à leur service spécial; cependant, comme il est utile qu'ils sachent se servir, à l'occasion, d'un fusil, vers l'époque où ont lieu les tirs auxquels ils doivent prendre part, on leur donnera quelques notions sur le chargement de l'arme et sur la position du tireur, mais là devra se borner leur participation aux exercices militaires. En ce qui concerne particulièrement les élèves mécaniciens, je tiens essentiellement à ce que les nouveaux embarqués soient mis le plus possible aux prises avec les difficultés de la pratique, afin qu'ils acquièrent rapidement l'expérience professionnelle et qu'ils puissent être envoyés aux écoles aussitôt après avoir accompli les conditions réglementaires d'embarquement; vous ne devrez donc pas permettre à ces élèves de prolonger au-delà du nécessaire la préparation pratique qui les met à même de suivre les cours des écoles. Je vous prie, en outre, de tenir la main à ce que les réglements relatifs aux logements soient exactement observés; en un mot, je désire que les officiers mariniers mécaniciens et les élèves mécaniciens trouvent à bord de nos bâtiments, des facilités de travail, la considération et les égards qui leur sont dus. Recevez ...
Le Ministre de la Marine et des Colonies
Signé : Ch. BRUN
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La Spécialité : Mécanicien du service général devenu Mécanicien Naval |
Insigne de spécialité pour matelots et quartiers-maitres |
Insigne de spécialité pour offciers mariniers et major |
Une spécialité servie par des marins convaincus de leur mission ... Souvent oubliés lorsque tout fonctionne bien à bord, voués aux gémonies au moindre incident, travaillant dans des conditions parfois difficiles, ils accomplissent leurs tâches quotidiennes avec conscience et, pour le plus grand nombre avec passion. |
Au poste de quart du SNLE Le Tonnant | L'usine à oxygène à bord du SNA Saphir |
... mettant en oeuvre des rouages essentiels au fonctionnement de leur unité. Ils sont notamment chargés : - de la conduite des réacteurs nucléaires, des machines à vapeur et de leurs auxiliaires, des turbines à gaz, des moteurs diesel de toutes puissances; - de la production d'énergie électrique, du froid non seulement pour la conservation des aliments mais aussi pour la climatisation, de gaz divers (hydrogène, oxygène,etc,), d'eau douce; - de la réparation en ateliers. |
Catapulte à bord d'un porte-avions | Le PC machine à bord de la corvette Dupleix |
Un recrutement diversifié Tous les mécaniciens du service général, sauf les appelés du rang à l'époque, sont issus du Groupe des écoles de mécaniciens de Saint-Mandrier. Plusieurs voies d'accès sont alors offertes ax candidats : - entrée dans le corps des équipages de la flotte : - école des apprentis mécaniciens de la flotte, à partir de l'âge de 15 ans et 6 mois; - école de maistrance de la machine, à partir de l'âge de 16 ans, admission sur concours; - engagement direct, à partir de l'âge de 17 ans; admission directe sur dossier pour les détenteurs d'un BEP ou CAP "mécanique" (ajusteur, tourneur, chaudronnier,etc.). - entrée au cours des officiers "énergie-propulsion" : - après la formation initiale à l'Ecole navale ou à l'Ecole militaire de la flotte; - dès l'incorporation pour les élèves officiers de réserve. |
Coursive du réacteur à bord du SNLE Le Terrible | Moter diesel de propulsion à bord de l'aviso Commandant Blaison |
La Formation |
La formation des mécaniciens du service général est assurée au Groupe des écoles de mécaniciens de Saint-Mandrier selon un cycle d'études progressif adapté aux besoins de la Marine nationale. Les études sont sanctionnées dans les écoles de mécaniciens par des brevets de qualification : - le cours du brevet élémentaire (BE) : formation de base des matelots et quartiers-maîtres; le cours du brevet d'aptitude technique (BAT appelé avant le CFOM); - le cours du brevet supérieur (BS). |
Les Bâtiments |
Darse et entrée | Entrée |
Bâtiment BSI | Bâtiment Parloir |
Bâtiment E | Bâtiment A |
Bâtiment D | Bâtiment B |
La Cour d'honneur | Bâtiment Etat-Major |
Bâtiment Infirmerie | Bâtiment des Officiers-Mariniers |
Bâtiment des classes | Chapelle |
Les Ateliers |
Le Hall Technologie |
Moteur Diesel | Moteur Diesel |
Moteur Diesel | Moteur Diesel |
Turbo-propulseur Rolls Royce | Turbine Aztazou |
Chaudière à vapeur | Chaudière à vapeur |
Appareil propulsif |
La Salle de Traditions Saint-Louis
inaugurée le 18 septembre 2009 par le Capitaine de Vaisseau CLOUP-MANDAVIALE, commandnt le Centre d'Instruction Naval de Saint-Mandrier.
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Pélerine | |
Tenue de travail | Tenue de sortie |
Scaphandrier | Réalisé par un ancien apprenti chaudronnier |
Harmonium de la Chapelle Saint-Louis | Machine alternative |
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