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BARJOLS (3 034 hab.)
(Barjou)
Barjols (Jolies collines en Provençal), surnommé le Tivoli de la Provence, doit son existence à la présence de l’eau, 4 rivières, 43 fontaines, lavoirs. Né au X11ème siècle sur le territoire de Ponteves, le village devient résidence des comtes de Provence puis chef lieu de baillage d’où les initiales BB (Baillines de Barjols).
Capitale du cuir au XIXème siècle avec ses tanneries, Barjols est aujourd’hui un lieu d’artisanat et d’art. Chaque année a lieu la fête des tripettes avec le défilé du boeuf dans les rues du village avant d'être embroché.
A Barjols, les habitants étaient surnommés "lei Brulo-magnin". En provençal, un magnin est un rétameur ambulant qui sillonne la campagne et travaille là où se trouve la demande. les Barjolais et les Auipsois revendiquaient chacun pour leur village les reliques de Saint-Marcel qui se trouvait là où le saint homme était mort à savoir au monastère de Saint-Maurice près de Montmeyan. Les Tavernais, surnommés "leis Avoucat", avaient conseillé aux gens de Barjols d'aller s'emparer des reliques convoitées sans attendre de savoir qui, d'eux ou des Aupsois, avait le droit de les posséde. Arrivé à Barjols, le corps de Saint-Marcel fut enfermé dans une châsse d'argent. Mais au XVIème siècle, le trésor fut dérobé. Les auteurs de ce forfait étaient des "magin" qui, arrêtés, se virent condamnés à être brûlés vifs. L'affaire fit grand bruit et laissa donc un surnom à Barjols.
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