CENTRE VARDes collines boisées, aux odeurs de thyms et de romarins, le centre du Var, après avoir été exploité pour ses richesses minières, a retrouvé sa sérénité. Tout simplement, l'abbaye du Thoronet, propice au recueillement, vous attend. Les amoureux de la nature pourront se promener tranquillement, ou effectuer de superbes randonnées au milieu d’un nature qui a gardé son caractère originel.. |
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PIGNANS (3 205 hab.) En plus de son Hôtel de Ville ancien, sa tour de l’Horloge sarrazine, son Campanile et son église gallo-romaine, le village de Pignans a hébergé au XIXème siècle le fameux chasseur Jules GERARD qui a inspiré Alphonse DAUDET pour son personnage Tartarin de Tarascon. On peut voir un crocodile placé en hauteur dans la chapelle de Notre dame des Anges. |
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Hôtel de Ville |
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Monuments aux Morts |
Tour de l'Horloge |
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Eglise |
Notre Dame des Anges A l’origine, une légende du XIe siècle : Un berger qui surveillait ses troupeaux fut attiré par les agissements de son chien qui, au lieu de s’occuper des bêtes, les abandonnait régulièrement, s’échappait en courant et s’asseyait sur une crête qui dominait la forêt. L’endroit résonnait durant des heures des aboiements bizarres de l’animal et là, dans les broussailles, au pied du rocher, le berger découvrit une statue "mains jointes et le visage rayonnant de joie en même temps que de douce majesté", Notre-Dame resta là. Puis, tous les gens vinrent, intrigués par la découverte, afin d’enlever la statue et de l’apporter dans l’église du village. Hélas, la Bonne Vierge voulut repartir et le jour suivant on la retrouva sur la montagne au pied du même rocher. Face à cette volonté évidente, les villageois décidèrent de construire une chapelle pour abriter la statue à l’endroit même où on l’avait trouvée. A Notre-Dame des Anges, les pélerinages sont déjà suffisamment importants pour attirer l'attentiondu Souverain Pontife. Le pape Clément VIII accorde en 1600 des indulgences plénières à tous ceux qui visiteront la chapelle. En 1720, alors que la peste ravageait Marseille et toute la Provence, Pignans sous la protection de Notre-Dame fut sauvé. A cette occasion, la ville reconnaissante fit le vœu de venir chaque année le Llundi de Pentecôte honorer sa protectrice dans son sanctuaire. En 1753, la terre des environs fut frappée d’infertilité à cause de la sécheresse. Les récoltes furent compromises et les arbres perdirent leurs feuilles au cours du printemps comme cela se produit à l’automne. Les supplications et les pénitences n’ayant pas rendu le ciel plus favorable, ils décidèrent d’avoir encore recours à Notre-Dame. Le jour de l’Ascension, le ciel était remarquablement pur et serein. Le fait qu’il n’y eût aucun nuage n’empêcha pas les pèlerins de prendre vêtements et parapluies quand ils quittèrent le village, tant était grande leur confiance dans leur sainte patronne... Après la cérémonie dans la chapelle, la descente de la statue se fit sous un ciel qui s’assombrissait si rapidement qu’aux abords de Pignans il y eut de véritables trombes d’eau. Celui qui raconte l’histoire mentionne quelques sceptiques qui, le matin, ricanaient au départ et qui plus tard, en pleurant, se joignirent au cortège des pèlerins. La chapelle de Notre-Dame des Anges, telle qu’elle est maintenant, est le résultat d’une reconstruction en 1844. L’autel fut inauguré le 5 juillet 1853, en grande solennité. Les pèlerins furent si nombreux que les structures se révélèrent trop petites ; et en 1857 commença une extension des bâtiments. Les travaux devinrent si onéreux qu’ils ne furent pas terminés. La voûte qui se trouvait sur les murs extérieurs du cloître était faite d’une seule portée et menaçait de s’effondrer. Il fallut la démolir rapidement et seuls les murs extérieurs restèrent en place. Le cloître actuel fut construit en 1900 en utilisant les murs extérieurs qui sont les seuls vestiges de l’agrandissement de l’ancienne chapelle. Mais la construction ne résista pas aux intempéries. Les toits et les planchers se dégradèrent peu à peu. En mars 1942, le fronton s’effondra. Mais depuis, grâce à la générosité des pèlerins, la restauration a été achevée et le sanctuaire peut recevoir tous ses visiteurs. Le 8 septembre 2000 (Nativité de la Vierge) à l’occasion de l’année jubilaire, eu lieu une autre descente de la statue à Pignans. Chaque année, le dimanche qui suit le 15 août, le conseil paroissial, autrefois "le conseil de fabrique", se rassemble autour du curé de Pignans et procède à l’élection des prieurs. Deux hommes et deux femmes sont choisis dans quatre familles habitant Pignans ou rattachées au territoire. Ces personnes sont chargées de l’administration civile du sanctuaire pour un an. Elles ont à charge l’organisation matérielle des pèlerinages, l’entretien de la chapelle et de ses dépendances (en lien avec l’association de Notre-Dame des Anges), la gestion des finances de l’ermitage et le maintien des traditions. Cette tâche, souvent lourde, est considérée comme un grand honneur dans la région. Tout cela amène à de solides amitiés, issues de la dévotion commune envers Notre-Dame. La coutume est ancienne. Le premier document conservé depuis la Révolution date de 1806 ; l’élection était déjà faite "selon l’usage" et les noms des prieurs ont été conservés. Dans la première moitié du XVIIIe siècle, les prieurs ont probablement succédé aux "frères pénitents" de Notre-Dame chez qui étaient depuis longtemps recrutés parmi les gardiens de la chapelle. Aujourd'hui les Frères Franciscains de l'Immaculée sont depuis juin 2001 installés à Notre-Dame des Anges. |
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Altitude 780 mètres |
Cour intérieure |
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Cour intérieure |
Le crocodile de Jules Gérard (*) |
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Emetteur |
(*) Jules Gérard inspira Alphonse Daudet, l'auteur de Tartarin de Tarascon
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