CARCES (3 128 hab.)
(Carces)

 Village assurément provençal, Carces avec son château rénové de style renaissance construit sur un éperon rocheux du XIème siècle au XVIème siècle qui appartenait aux Comtes de provence. Les rues présentent des maisons aux façades de tuiles vernissées. Une série de trompe l'oeil, les ruelles médiévales, la légende de la cabro d’or …, la visite de ce village est incontournable.

 

 

Voir les Fresques de Carcès ?


La légende de la Cabro d'Or
 

Le Crash du SE-1010

 

 

 Le Guetteur

 Entrée sud du village

 

 

 La Cité médiévale et les ruines du Château du XVIIIème siècle.

L'oigine du nom de Carcès pourrait provenir des Romains qui auraient établi en ce lieu une prison. A l'emplacement de l'ancien camp romain, dominent le confluent de l'Argens et du Carami ainsi que les quatre voies d'accès au village. Les premiers Seigneurs de carcès, les Chateaurenard, dressèrent en l'an mille le premier fort sur l'éperon qui domine le confluent. Les Pontevès, ensuite, auront la Seignerie à partir de 1240 et élevèrent un château dont il reste des ruines importantes.

 

 

 

 

 

 

Le village s'est surtout fait remarquer pendant la guerre des religions à partir de 1562. Le Comte de Carcès, Jean de Pontevès grand sénéchal et lieutenant du Roi, était à la tête des catholiques, les "Carcistes" ou les "Marabouts", nom qui signifiait "cruels et sauvages". Contre eux, les razats du Maréchal de Retz s'appuyaient sur les Seigneurs d'Oppède, d'Oraison et d'Allemagne.

 

 

 

 La Porte du Roi

 

 

 

 

 C'est en 1240 que Foulque de PONTEVES ajoute les terres de Carcès à sa seigneurie en épousant Mathilde de RHEZA. Cette dynastie s'est achevée avec Jean VI qui meurt sans héritier en 1656. Les deux partis ravagèrent la Provence, brûlaient à tour de rôle les villages adverses, se livraient au viol, vol, meurtres et autres cruautés. Le parlement condamna d'abord les conduite des Carcistes et permit de courir sur eux et de les tailler en pièces. A cet ordre, une partie de la Provence prit les armes et en peu de jours, 600 carcistes périrent devant Cuers, 400 furent sabrés à Cabasse et autant trouvèrent la mort devant Lorgues qu'ils assiégeaient depuis six semaines. Toute la garnison du Château de Trans fut passée au fil de l'épée et le village de Carcès ne dut son salut qu'à l'arrivée en provence de Catherine de Médicis qui pacifia les esprits quelques temps. 

 

 

 

 Porche reconstitué de la cour du Château

 

 

 

 

 Entrée principale du Château

 

 

 

 

  Place Laurent Gerra

 

 

 La Salle principale

 

 

 

 

 

 

 La légende de la Cabro d’Or .

Naguère en Provence, il n’y avait pas de paysans sans chèvre, et même en ville des chèvres se promenaient seules dans les rues. Tous les matins les bergères venaient traire leurs chèvres au village pour vendre le lait frais, le soir elles venaient vendre le fromage. Mais une chèvre ne se laissait pas attraper : c’était la cabro d’or. Certains l’avaient vu près d’une grotte, d’autres sur une colline ou près d’une source. Cette chèvre connaissait l’endroit où se cachait le trésor et celui qui l’attraperait pourrait s’emparer de ce trésor qui aurait été enfoui par les Templiers.
 

 

 

Ecole primaire

Hôtel de Ville

 

 

 Hôtel de Ville

 

 

 

 Hôtel Restaurant La Cabro d'Or

Ancienne maison de retraite

 

 

 Maison à écailles du XVIIIème siècle

 Nouvelle maison de retraite

 

 

 

 

L'Eglise sainte-Marguerite.

 En 1561, le Seigneur Jean de ponteves appela à Carcès quelques moines Augustins de Brignoles et leur fit bâtir une chapelle terminée en 1573. De style Roman tardif elle possède un beau portail renaissance où fut ajouté au XIXème siècle le petit groupe des trois Saints Victor, Constant et Libéral. En 1781, la Chapelle des Augustins devint l'Eglise de Carcès.

 La Chapelle Notre-Dame de Bon-Secours.

 Elle date du XIème siècle.Elle fut édifiée par les moines de Saint-Victor de Marseille. En 1791, à la révolution Française, pour éviter sa profanation, douze familles de carcès achetèrent la Chapelle, puis la donnèrent en 1855 à la fabrique. En 1905, à la séparation de l'Eglise et de l'Etat, la Chapelle fut l'objet d'un iventaire et devint donc propriété publique à l'usage du culte catholique.

 

 

 

Portail de l'Eglise Sainte-Marguerite

 

Chapelle Notre-Dame du Bon-Secours

Monument aux Morts

 

 

Les Moulins à huile à roues à aube (vestiges du Moyen-Age, un est toujours en activité à la cave coopérative, l'autre, plus en activité, à la médiathèque).

 

 

 

 L'Argens

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Médiathèque

 

 

 

 La vigne est la principale ressource économique du village. Le vignoble, d'une superficie de 730 ha, jouit d'un ensoleillement execptionnel. La Carçoise qui rivalise avec les meilleurs crus du département fait la réputation des rosés Côtes de Provence.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le lac de Carcès a été créé en 1934, il alimente en eau la ville de Toulon et ses communes avoisinantes. Il s'étire sur plus de 60 hectares et est alimenté par l'Issole, le Carami, l'Argens et la Bresque.  Les 8 km de berges sont très fréquentées par les pécheurs.

 

 

 

 Le barrage

 

 

 Lac à sec

Mât telecom en faux arbre 

 

Le Crash du SE-1010.

 A Marignane la SNCASE (Société Nationale des Constructions Aéronautiques du Sud-Est)  travaille sur un nouveau prototype : le SE-1010. C’est un Quadrimoteur, avion de reconnaissance,  destiné à la photographie aérienne. Le premier vol a lieu à Marignane le 24 novembre 1948, le seul exemplaire construit  est piloté à ses débuts par Jacques LECARME. Le 1er octobre 1949, lors des essais d’une mise en autorotation de l’un des quatre moteurs, le prototype part en vrille, l’aéronef s’écrase sur la commune de Carcès.

La carrière du SE-1010, destiné à l'Institut Géographique National, fut immédiatement arrêtée, et les trois autres exemplaires déjà en construction voués à la ferraille...
L’Equipage :
Henri VANDERPOL, le pilote d'essais
Sylvio AGLIANY, l’ingénieur du Bureau d'études
Pierre BOUILLON, l’ingénieur d'essais navigant
Ferdinand PILLET, le mécanicien
Marius RIVET, le radio navigant
Valéry CHASSON le deuxième mécanicien
 

 

 entre Le Val et Carcès

 

 

   

 

 

 

 



 


 

 

 

   

 

  

 



 

 

 

 
 



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