MEOUNES-LES-MONTRIEUX (1 910 hab.)
(Meuno)

 Au milieu de collines et de prés verdoyants, le village de Méounes-les-Montrieux possède de vieilles bâtisses et un joli Hôtel de Ville. Un ancien moulin à huile restauré et devenu un restaurant gastronomique mérite le détour. Plus loin, en traversant le Gapeau fréquenté par les pécheurs, les promeneurs et les randonneurs découvriront la Chartreuse de Montrieux abritant des moines discrets, que l’on peut croiser en semaine sur les chemins alentours.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   
   La Source, excellent restaurant

 
 
La Chartreuse de Montrieux.
 
C'est en 1137, cinquante ans après la fondation de leur Ordre, que les premiers Chartreux sont venus en Provence, à Montrieux, pour y établir leur ermitage. Malgré quelques interruptions, provoquées par les vicissitudes de l’Histoire, ils y sont encore, où ils continuent leur vie de prière et de travail. Petit groupe de moines, vivant solitairement, mais uni sous un Prieur, et se rassemblant trois fois par jour pour l’Eucharistie et le chant de la Liturgie des heures, ils poursuivent, chacun dans leur cellule, leur quête de Dieu, qui les a conduit dans ce lieu.
 

Attirés par les libres espaces intérieurs, ils sont venus dans cette solitude, où ils s’imposent volontairement des restrictions importantes, dans l’unique but de se tenir ouvert vers l’Absolu. Stabilisés dans cet endroit assez à l’écart du monde, vivant une vie pauvre et simple, dans le célibat pour une disponibilité et une communion fraternelle plus totale, ils accueillent constamment, dans la prière et la méditation, l’appel à plus être, à mieux faire. La parole de Dieu remplit le silence. Par le travail, ils sont solidaires de tous ceux qui peinent, où que ce soit. Avec au fond de leur âme cette attirance vers des horizons toujours plus reculés, où seul se dessine finalement l’image de Dieu dans la figure de son Christ crucifié et ressuscitant. Ainsi sont-ils, en plein cœur de l’humanité, mais cependant cachés du monde :
- la mémoire indéracinable de ses origines divines;
- le constant rappel d’une destinée spirituelle;
- la sauvegarde d’une liberté personnelle de plus en plus menacée;
- le brûlant désir de l’Eternel;
- la garantie d’un progrès intérieur illimité, circonscrit dans un espace réduit.

 

  

   
 
   
 
   
   
   
 
   
 
   

 

 

 

 

 

 

   

 

 

 

 



 
   

 

 

 
 



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