SAINT-ZACHARIE (4 800 hab.)
(Sant-Jacarie)

Situé en limite ouest du Département, proche de la ville d’Aubagne, le village de Saint-Zacharie préserve son caractère provençal avec ses fontaines et vieilles demeures. Son église du XIème siècle restaurée au XVIIème siècle et son Hôtel de Ville placé à l’entrée de la promenade principale en restent les garants. L’histoire du village aura aussi été marquée par le château de Montvert.

 

 

 

 

   

 

 

   

 

 

   
   
   
   
   

 

 

Il était une fois un dénommé Adolphe de Saporta (avec aussi des origines catalanes) qui épousa en 1810 Mademoiselle de Fonscolombe du pays d’Aix. Le château de Fonscolombe entra dans la Maison de Saporta.

De leur union naquit Gaston. Et où ? , au château de Montvert à Saint-Zacharie. Né à Saint-Zacharie, dans le Var le 28 juillet 1823 d’une famille noble, Gaston, Marquis de Saporta ne se destine pas à la paléobotanique. Quoique son père est passionné par l’étude des papillons et son grand père par l’entomologie en général, ses goûts sont plutôt littéraires à une époque où la poésie est fort prisée dans les salons. A 20 ans, il fréquente le monde, voyage et gère ses biens pour tenir son rang. Il a, en quelque sorte, une vie de dilettante fortuné (Il a tout compris).

C’est à la mort de sa femme, Valentine de Forbin la Barben, le 20 janvier 1850, qu’il cherche diversion dans la botanique et apprend à reconnaître les espèces végétales méditerranéennes et celles qu’il rencontre au cours de ses voyages. En 1850, le marquis Adolphe de Saporta demande au paysagiste Drée d'imaginer un refuge pour les espèces du monde entier. Un siècle plus tard, le pac du Moulin Blanc abrite une collection verdoyante de connifères, de hêtres, de platanes, de magnolias, de liquidambars ... Des arbres centenaires rassemblés en un jardin anglais harmonieux de 2800 m². L'espace valloné conjugue l'amour des plantes, le calme et la sérénité. La nature apprivoisée enveloppe le promeneur dans une atmosphère langoureuse. Au bord du petit lac, peuplé de brochets, de truites, de carpes et de poules d'eau, les essences rares transforment le simple spectateur en voyageur. L'arboretum, dans sa composition, parcourt les cimes du continent nord américaIn et les terres asiatiques.

Très vite, il se spécialise dans les plantes fossiles et commence à parcourir les gisements proches et peu explorés des plâtrières d'Aix-en-Provence qu’il décrit et classe ensuite. Le 23 avril 1854, il épouse Émilie de Gabrielli de Gubbio, issue de la noblesse aixoise.

 

 

 

   

 

 

   

   
 
   
   
   

 

 

 

 

   

 

 

 

 

 

  

 

 

 
 



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