MERS-EL-KEBIR

 
 
 
Mers El Kébir signifie en arabe « le grand port ». Le port fut créé en 480 avant JC par les Phéniciens. Le site fut ensuite un port romain du nom de Portus Divinus (port divin), avant de devenir un arsenal naval almohade au XIIème siècle, le plus important de la marine militaire du souverain Almohade Abd El Moumen.  Elle fut dominée par les seigneurs zianides de Tlemcen au XVème siècle avant de finalement devenir un centre de piraterie aux alentours de 1492. Elle fut régulièrement occupée par les Ottomans, les Portugais et les Espagnols qui en prirent possession en 1505 sous le cardinal Cisneros et la gardèrent jusqu'en 1792.
Les Français l'occupèrent en 1830, agrandirent le port en 1868 et le dotèrent du phare Saint-André (détruit durant la Seconde Guerre mondiale). La construction d'une base navale à Mers-el-Kébir fut décidée en 1939. Il était apparut nécessaire de disposer, en Afrique, d'une puissante base navale.
 



  La Base Navale

(les photos sont de Marcel sur la période du 8 février 1967 au 31 janvier 1968)
 
 
  La construction d'une base navale à Mers-el-Kébir fut décidée en 1939. Il était apparut nécessaire de disposer, en Afrique, d'une puissante base navale. Mers-el-Kébir a donc été choisit en fonction d'un site très favorable placé sur la route maritime Gibraltar-Suez, disposant d’une rade vaste, sûre et profonde, située à proximité d'Oran, et entouré de montagnes permettant d'y loger des infrastructures militaires et logistiques souterraines. Des travaux d’aménagement pour une base militaire moderne furent entrepris par les Français. Des quais et des terre-pleins furent construits amenant la surface d’eau abritée à 330ha. Celle ci est délimitée au Nord par une jetée de 1750m, qui s’appuie à l’Ouest sur la pointe du fort et se termine par un brise-lames de 650m et d’une seconde jetée de 2500m. L’ensemble de l’ouvrage maritime fut complété par des ouvrages souterrains, destinés aux installations essentielles de la base, arsenal, Park à hydrocarbure, etc. Ces aménagements creusés sous le Djebel Murdjadjo, couvert par 300 a 400m de roc, avaient fait de Mers El Kebir, la première base navale et le premier port anti-atomique de la méditerranée.
Les travaux de la base navale furent achevés en 1956, avec une superficie totale de 15 hectares sous roc, repartie sur 5 étages et pouvant abriter des unités navales de grandes envergures sous les rochers. Apres les accords d’Evian, la France resta au port jusqu'en 1968.
Le 31 janvier 1968, une petite fête fut organisée à six heures du soir, pendant la quel, les couleurs françaises furent baissées. Le commandant de base Warner, reçus alors, le commandant de la 2eme région militaire N’hari. La faite de rétrocession officielle fut organisée 1 février 1968, pendant la quelle, l’hymne national algérien retenti sur la base pour la première fois depuis plus de 138 années de colonisation. Les clefs de la base furent remises à Chadli, membre du conseil de la révolution. Les personnalités présentes visitèrent alors les premières unités navales algériennes à entrées au port, un torpilleur et un patrouilleur.
 
 
   
 
 


L'intérieur de la Base


 

 

Entrée de la base du Djebel Santon
 
Tunnel d'accès aux alvéoles Galerie d'air
Route d'accès alvéole 4 Couloir des chambrées
4 chambrées réservées aux marins
 
PC manipulation des hydroc
PC manipulation des hydrocarbures
vers le quai
Quart centrale conditionnement d'air Centrale conditionnement d'air
Groupes frigo Groupes frigo Groupes frigo
Groupes frigo Groupes frigo Groupes frigo
Parc aux huiles Escalier dans alvéole 4 qui dessert 5 étages dont l'hôpital situé au 5ème Les sanitaires
Chambrée marine alvéole 4
 
Chambrée marine alvéole 4 Casse croûte vers sous-terrain de Santa Cruz
Chambrée marine alvéole 4 Chambrée marine alvéole 4 détente dans couloir alvéole 4
     
     
     
     


L'extérieur de la Base


 



Foyer de la base de MEK Cheminée d'évacuation d'air vicié du souterrain Vue sur la rade
Vue sur la rade Digue de protection de la base  
     
    séance de sport


Le village


Village de MEK Début d'excursion Mascara et Tlemcen  
     
     
     
     
     
     
     












 

L'attaque

Au moment de la défaite française, en juin 1940, une partie de la flotte française, réfugiée en Afrique du nord, se trouvait réunies dans la baie de Mer-el-Kebir. Le 3 juillet, un officier de la marine britannique remettait un ultimatum au vice-amiral Gensoul, commandant de l’escadre française. Les trois conditions retenues dans cette note furent rejetées par le gouvernement de vichy, l’escadre britannique ouvrit alors le feu sur la flotte française, sautant ainsi le cuirassé Bretagne et la majorité des navires français présent. 1200 marins furent tués.

 




 
 

 

Le Strasbourg Le Bretagne Le Mogador
Le Mogador Sous le feu  
     





 


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