La Pyrotechnie |
A la partie la plus ouest de l’arsenal se situe la zone où l’on trouvait les poudres et les explosifs. Une zone annexe nord très boisée n’est actuellement pas en service. Ces poudres et explosifs furent stockés dans des magasins et bien sur à l’intérieur des fortifications en en temps de crise. Ces ouvrages sont appelés « As de pique » au regard de leur aspect. |
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Bâtiments désarmés au large de la pyrotechnie |
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Caserne des fusiliers marins |
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Entrée de la pyrotechnie |
Dans la nuit du 4 au 5 mars 1899, la poudrière de Lagoubran explosait, anéantissant son poste de garde et le village avoisinant. Des blocs, dont un de 200 kg, étaient projetés jusqu’à deux kilomètres. Cet événement tragique fera dans un premier temps cinquante cinq victimes identifiées. |
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La poudrière avant |
La poudrière après |
L'Arsenal du Mourillon |
L’Arsenal du Mourillon fut consacré au XVIème siècle à la construction navale avec cinq cales de construction, des hangars à bois, des scieries et des fosses d’immersion pour les bois. C’est en 1976 que l’un des derniers navires fut construit : le célèbre voilier Club Méditerranée. Plus récemment, à la fin des années 80, le site hébergera les activités liées à l’acoustique sous-marine.
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Entrée de l'Arsenal du Mourillon |
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Le Sabordage de la Flotte |
Bien entendu, les Allemands ne devaient pas respecter les clauses de l’armistice du 25 juin 1940. Le 11 novembre 1942, réagissant aux débarquements alliés en Afrique du Nord, ils envahissent la zone libre. La flotte de Toulon, encore matériellement maîtresse de ses mouvements, n’a aucune envie d’appareiller au moment où les marins anglais ou américains tirent sur les unités mouillées dans les ports africains. C’est le même cas de conscience qu’à Dakar et Mers-El-Kébir qui se pose. Alors, pour tromper la vigilance des mains français, Hitler abandonne notre marine à la défense d’une zone nommée « périmètre libre de Toulon ». Mais il se dispose en toute hâte à enlever la flotte par un coup de main décidé. 4500 marins allemands sont attendus à Marseille sous le fallacieux prétexte d’armer des navires de commerce régulièrement cédés par Laval. L’appareillage de notre escadre devient impossible à dissimuler aux Allemands dont les avions installés à trois minutes de vol patrouillent jour et nuit au-dessus de la rade. On se borne alors à préparer le suicide minutieux des navires par voie de sabordage. Cette entreprise de hara-kiri est menée avec une si savante précision que les Allemands eux-mêmes ne pourront rien faire pour s’y opposer.
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Zone Milhaud |
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Strasbourg |
Strasbourg |
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Strasbourg |
Plage arrière du Strasbourg |
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Algérie |
Algérie |
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Marseillaise |
Marseillaise |
Zone Missiessy |
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Jean de Vienne |
Zone Vauban |
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Commandant Teste |
Dunkerque |
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Kersaint |
Kersaint et Vauquelin |
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Provence et Cdt Teste |
Vauquelin |
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Vauquelin et Kersaint |
Vauquelin et Kersaint |
Darse vieille |
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Port marchand |
Dédaigneuse |
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Génie de la Mer | Quai Cronstadt |
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Vieille ville |
Port marchand |
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3 avisos-dragueurs | L'Amiral de Laborde |
CUIRASSE « STRASBOURG » AMIRAL 28 novembre 1942
Etats-majors et équipages des Forces de haute Mer. Nous avons eu hier à accomplir, pour rester fidèles à notre serment d’obéissance au Maréchal, l’acte le plus douloureux pour un cœur de marin, celui de détruire lui-même son bâtiment pour l’empêcher de tomber aux mains de l’étranger. Vous l’avez fait avec une discipline et un dévouement plus méritoires que bien des actes d’héroïsmes.
Au nom de la France et de la Marine, je vous en remercie. Vous venez d’entendre diffuser par la radio et la presse l’affirmation que l’acte de force qui nous a réduits à cette extrémité était justifié par le fait que j’avais violé, dès le 12 novembre, la parole d’honneur que j’avais données en votre nom le 11, et que les Forces de Haute Mer devaient appareiller dans la nuit du 26 au 27 pour se joindre aux forces anglaises. Vous savez tous que ces deux affirmations sont fausses et que je ne vous ai jamais donné l’ordre de ne pas combattre les Anglo-Américains ; que le seul allumage général des feux survenus depuis le 11 avait été motivé par le faux renseignement qu’une escadre anglaise avait été vue se dirigeant vers les côtes de Provence ; enfin que le 27 les feux étaient éteints sur tous les bâtiments et qu’aucune disposition d’appareillage n’avait été prise. Dans tous ces tragiques événements l’honneur des Forces de Haute Mer et le mien restent donc intacts. Vous en serez, en toutes circonstances, les témoins irrécusables.
Signé : J. DE LABORDE.
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