La Haute Ville |
C'est la partie de la ville qui est délimité au nord par la ligne du chemin de fer, au sud par les avenues Foch et Leclerc, le boulevard de Strasbourg et l’avenue Clemenceau, à l'est par l’avenue du Commandant Marchand, et à l’ouest par le quartier du Claret. |
Avenue Foch | Avenue leclerc |
Boulevard de Strasbourg | Boulevard de Strasbourg |
Place Noël Blache | Avenue Clemenceau |
La caserne Castigneau, construite avant la seconde guerre mondiale, abrite des bureaux et des logements pour le personnel de la Défense. La caserne est composée de trois bâtiments dont chacun a un sous-sol en bunker qui permet de nombreux abris. |
Le jardin Alexandre 1er ,ancien jardin de l’hôpital et appelé à l’origine le jardin de la ville, comporte de belles variétés d’arbres comme les magnolias, les palmiers et des cèdres. On peut y voir une belle porte Renaissance de l’ancienne église de Notre-Dame de Courtine de Six-Fours, le Buveur, bas-relief du sculpteur Hercule, les bustes de Pierre Puget, du peintre Vincent Courdouan et du poète Jean Aicard. |
Monument aux Morts place Gabriel Péri | Jardin Alexandre 1er, Roi de Yougoslavie |
Kiosque à musique |
Porte Renaissance de l’ancienne église de Notre-Dame de Courtine de Six-Fours |
Statue de Vincent Courdouan | Buste de Jean Aicard |
Buste de Pierre Puget | Bassin face Chapelle de l'Hôpital Chalucet |
L’Hôpital de la Charité créé à la fin du XVIIe siècle reçoit les vieillards sans ressources, les mendiants et les orphelins. C'est l'Evêque Monseigneur Chalucet qui permettra au petit hospice d'origine de se développer, tout en restant dédié aux plus pauvres. En 1854 l'hospice reconstruit et agrandi prendra le nom d'Hôpital Chalucet. |
Chapelle | Entrée Hôpital |
Le Musée bibliothèque comprend le Musée d’Art proprement dit, Inauguré en 1888, regroupe une collection sans cesse enrichie, allant du XVe au début du XXe siècle, et plus précisément spécialisée en Art provençal. Depuis 2004, le musée a relancé sa politique d’expositions temporaires consacrées à la création contemporaine tant internationale que nationale et régionale.
Le bâtiment comprend également une bibliothèque et un muséum d’histoire naturelle de Toulon et du Var. Les collections du Muséum recouvrent les principales disciplines naturalistes (botanique, malacologie, entomologie, minéralogie, paléontologie, ornithologie et mammalogie). L’accent a été mis, pour la présentation au public, sur la faune régionale (mammifères et oiseaux), sur la minéralogie (15 vitrines dont une sur les minéraux du Cap Garonne, au Pradet) ainsi que sur la paléontologie (une grande vitrine sur le paléoenvironnement de Canjuers au Jurassique). Il existe une bibliothèque scientifique accessible, sur demande, aux naturalistes, chercheurs et universitaires.
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L'arrivée du chemin de fer à Toulon est programmé par la loi du 8 juillet 1852 créant la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM), car elle précise que la compagnie doit construire un chemin de fer de Marseille au port militaire de Toulon. La concession pour une ligne de Marseille à Vintimille permettant la connexion du port au réseau général est acté par la loi du 11 avril 1857. La première section de Marseille à Aubagne est mise en service le 25 octobre 1858, le profil de la deuxième section jusqu'à Toulon est difficile, mais des besoins militaires font activer les travaux, une première ligne réservée à l'État est mise en service le 15 mars 1859 et les deux voies le 24 avril. L'ouverture commerciale de la ligne ayant lieu le 28 mai 1859. Le bâtiment voyageurs de la gare est construit en 1887. |
La Gare SNCF | Place Albert 1er |
Gare routière |
La Place de la Liberté, véritable place centrale de Toulon est le point de ralliement pour beaucoup de Toulonnais avec ses terrasses de café et ses restaurants. La Place de la Liberté fut créée lors de l'expansion de 1852 de la ville. D'abord appelée Place d'Armes, elle ne prit le nom de "Liberté" qu'en 1889.
Aux abords de la place, on trouve deux réalisations architecturales remarquables : le "Grand Hôtel" et le bâtiment des "Dames de France", auxquelles s’ajoute maintenant l’immeuble de l’ancienne caisse d’épargne qui a été classé patrimoine du XXème siècle depuis 2007. Le "Grand Hôtel", quant à lui, fut conçu par l'architecte Jacques sur commande d'un richissime tanneur du nom de Salasc, et construit en 1868-1869. Quelques années plus tard, les chambres de l'hôtel ont fait place à des appartements. |
Place de la Liberté | L'ex Grand Hôtel |
L'histoire de la Place de la Liberté est intimement liée à celle du Monument de la Fédération. Oeuvre des frères Allar, le Monument de la Fédération, aussi appelé "Statue de la Fédération", dont l'inauguration date de 1890, devait célébrer le centenaire de la Révolution Française. La fontaine du Monument de la Fédération est mise en valeur par un environnement paysager. La fontaine est magnifique. A la période de Noël la Place est magnifiquement illuminée, il y a même un marché avec de jolis petits chalets. |
Paul-Guillaume ROUVIERE meurt en 1878. Il lègue sa fortune à la ville de Toulon. Son testament prévoit l'obligation pour la ville de construire une école supérieure laïque de garçons. C'est le conseil municipal de l'époque qui choisit l'emplacement du boulevard de Strasbourg. Les travaux du Collège Rouvière commencent en 1880 et l'inauguration de l'Ecole Supérieure et Industrielle a lieu le 11 mars 1882. Ses débuts furent modestes : 100 élèves et 5 professeurs, mais en 1900, 600 élèves occupaient les locaux pour des formations d'ajusteur ou de menuisier. Le lien avec l'activité de la flotte et de l'arsenal était évident et leur développement entraînait un besoin croissant en main d'oeuvre qualifiée. E, 1930, une annexe de l'Ecole fut construite au Champ de Mars : on y trouvait les ateliers d'électrotechnique, de métaux en feuilles, de mécanique, de fonderie, de forge et de soudure. |
Collège Rouvière | |
Boulevard de Strasbourg |