Vauban 

   La zone Vauban, la plus à l’est de l’arsenal principal, comprend la darse Vauban, le quai de l’Artillerie, le quai Vauban, la petite darse de la Tour de l’Horloge avec son quai de la Cloche, et la zone des bassins avec le quai d’honneur comprenant 3 petits bassins et les grands bassins.
 
Le quai d’honneur, comme son nom l’indique, sert à accueillir les bâtiments étrangers ou de grande capacité, et les bâtiments à honorer pour des faits le méritant.
 
La darse Vauban sert de quai pour les petits bâtiments ainsi que pour certains bâtiments en fin de vie.
 
Le petit bassin Vauban n°1 est dû au génie de l'illustre Ingénieur Général de la Marine Antoine Groignard , né à Sollies-Pont dans le Var en 1727 et mort en 1798.
 
Ce bassin de radoub, le premier réalisé sur les côtes méditerranéennes, fut commencé en 1774 et achevé en 1779. C'était une entreprise fort hardie pour l'époque. On ne connaissait de forme de radoub que dans les Ports de l'Océan, que le flux remplissait et que vidait le reflux. Groignard réussit là où d'autres avaient échoué, grâce à un ingénieux système d'encaissement. Une monumentale caisse de 100 mètres environ fut coulée à l'emplacement du bassin qu'on construisit à l'intérieur. Le premier vaisseau qui y entra pour carénage fut le « Souverain ». Avec les progrès de la construction navale, le premier bassin de radoub était devenu trop petit pour les bâtiments de premier rang. On décida alors, en 1827, la construction de deux autres bassins.
 
Le deuxième bassin Vauban, long de 79m,97 et large de 18m,02 au couronnement, est dû à l'ingénieur Bernard. Il ne fut pas construit suivant les mêmes procédés que le précédent, mais n'en donna pas moins lieu à un certain nombre de mécomptes. Exécutée à l'abri d'une enceinte de pieux jointifs, sa construction commencée en 1828 fut menée lentement, par étapes, avec des temps d'arrêt et d'épreuves, et terminée en 1838. Elle dura donc 2 fois plus de temps que celle du Bassin n° 1.
 
Le troisième bassin Vauban, d’une longueur de 88,15 m et de largeur de 17,25 m au couronnement, fut construit, sous la direction de l’Ingénieur en Chef des Ponts et Chaussées Noël de 1841 à 1846, dans une enceinte de pieux espacés et bordagés, cloués au scaphandre. Ses dimensions furent augmentées en cours d'exécution pour permettre le radoubage de grandes frégates à vapeur de 500 chevaux de l'époque.
 
Ensuite, furent réalisés les deux grands bassins Vauban. Ils sont chacun longs de 422 mètres, larges de 40,66 m au couronnement avec enclaves pour portes intermédiaires à 210 mètres, 235 mètres, 250 mètres à partir de l'enclave Sud. La construction de ces deux bassins fit l'objet d'un projet établi par Monsieur l'ingénieur des Ponts et Chaussées Delande et présenté au Ministre de la Marine par Monsieur l'Ingénieur en Chef des Ponts et Chaussées Herzog, Directeur des Travaux Hydrauliques. Prévue par dépêche Ministérielle du 21 janvier 1910, elle fut donnée en adjudication à la Société des Grands Travaux de Marseille le 21 octobre 1911. Commencés en 1911 et entièrement gagné sur la mer a été construit à partir de deux grandes coques en acier assemblées par les Chantiers de la Seyne-sur-Mer. C'est dans ce monumental coffrage rigidifié par des poutres que les maçonneries ont été réalisées après son échouage. La pose du radier de 8 mètres d'épaisseur a peine achevé, la Grande guerre éclate. Les travaux, furent repris en 1919 et entièrement terminés en 1927. Entre temps, le Béarn entre dans le bassin n°1 le 30 juin 1924 pour la mise en place de ses arbres de couche et hélices de l'épave de la LMiberté dans le bassin n° 2 le 11 février 1925. Ces deux bassins qui furent les plus grands au monde à leur époque.
 
Gravement endommagés durant la dernière guerre par des bombardements et les Allemands, ils ont été complètement remis en état et même améliorés, puisque l'on a procédé à l'élargissement de la forme Sud-Ouest pour permettre de recevoir des porte-avions type USS Nimitz mais aussi et surtout pour le porte-avions Charles de Gaulle.
 


 
 
 La zone Vauban
 
 Les bassins Vauban


 
   
 
 RHM Filao dans bassin n°1  
 
 PA Charles De Gaulle au bassin  Quai d'honneur
   
 Quai d'honneur Quai d'honneur 



 


Castigneau 


 

La zone Castigneau comprend la darse de Castigneau, trois bassins et l’îlot Castigneau appelé autrefois le parc au charbon qui comprend les infrastructures de la Direction du Port, le quai Noël, l’ancienne infirmerie centrale, l’ancien état-major de la Flottille de la Méditerranée et le GPD (groupe des plongeurs démineurs).
 
Côté nord, ou trouve les bâtiments destinés aux archives et des services du Commissariat de la Marine dont le dépôt des modèles.
 


Cercle du marin
 
Il fut construit en 1976, à proximité de celui construit en 1963 sur le site de l’ancien foyer détruit lors des bombardements de 1944

 

 

 

 La zone Castigneau

 

 

Bâtiment du commissariat

 Conservatoire 

 

Dépôt d'archives

Nouveau dépôt d'archives

Bâtiment DPSD

Cercle du Marin

 

Quai Dupuy de Lome

 

L'Ilot Castigneau 

 

 L'Ilot Castigneau ex parc au charbon

 

le GPD 

 

  A69 CDT Ducuing quai Noël 

 





 

 

Missiessy 

 

 

 La zone de Missiessy comprend la darse de Missiessy et 3 bassins connus pour accueillir les sous-marins nucléaires d’attaque. La zone comprend donc la base sous-marine, mais aussi le dépôt des équipages de la flotte et un centre administratif dont le centre de restauration Titan.

 

 

 

 La zone Missiessy et ses bassins

 

 

 

 




 

 

Milhaud 

 

 

 La zone de Milhaud comprend les quais qui accueillent les bâtiments importants, et les états-majors de la Force d’Action Navale et de l’Aviation embarquée.

A l’ouest de cette zone se situent l’aire de mouillage des bâtiments désarmés et la pyrotechnie de la zone de Lagoubran.

 

 

 

 La zone Milhaud et ses appontements

 

 

BAP Jules Verne

 

  TCD Foudre

Etat-Major ALAVIA (ex ALPA) 

 

 





 

Malbousquet 

 

 

 La zone de Malbousquet comprend l’AMF (Ateliers Militaires de la Flotte), le SCMN (Service Contrôle du Matériel Naval), le centre d’entraînement à la sécurité (CES) qui remplace l’ancien CES Gambin, et un parc d’hydrocarbures.

Le CES Gambin, du nom du Général Jean-Hugues Gambin (1764-13825), se situait dans l’ancien fort Malbousquet. A noter que ce fort a été utilisé après le débarquement de Provence en août 1944 pour y incarcérer les prisonniers. Ces derniers ont laissé des fresques peintes sur les murs des cellules.

Aujourd’hui, la colline de Malbousquet est principalement fréquentée par les sportifs pour son parcours de santé.
 

Une vidéo à voir

 

 

 Zone Malbousquet

 

 

 Les ateliers militaires de la Flotte

 en réparation



 

 

 

 

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