Toulon est
 









 
 Le Mourillon

L'Arsenal du Mourillon

La Tour Royale

Le Bathycaphe FNRS 3

Le Monument des Sous-Mariniers

La Caserne du Polygone

Le Fort Saint-Louis

Le Musée des Arts Asiatiques

Les Plages

 
 
    Le Mourillon, ancien quartier de pêcheurs qui abrite également l'arsenal du Mourillon depuis le XVIIIe siècle, est aujourd'hui un quartier, résidentiel avec La Mitre habité par de nombreux officiers de marine et commerçant et plus populaire autour du boulevard Bazeilles et de la rue Lamalgue. Sous le port marchand, on trouve le stade nautique du port qui comprend deux bassins et le jardin Amiral Orosco, ancien Préfet Maritime.  
 
 

 

 

 

   
 Entrée stade nautique  Stade nautique côté nord

 

 

 Jardin Amiral OROSCO

Momument à la mémoire des victimes de l'amiante 

 

   

 

    A l’origine, le Mourillon désignait principalement les terrains marécageux de l'embouchure de la rivière L’Eygoutier et la plage donnant sur la petite rade. Jusqu'au début du XVIIIème siècle, on y exploitait le sel dans des salines situées à l'embouchure de l'Eygoutier. Le lieu servait également pour le stockage du bois de construction pour les vaisseaux de guerre. A noter que se trouvait aux abords un cimetière turc en rapport avec la venue des galères au milieu du XVIIIème siècle.  
 
 

 

 L'Eygoutier

 L'eygoutier

 

 


  


 

 L'Arsenal du Mourillon

  

    La rivière fut détournée vers l’anse des Vignettes et un magasin aux poudres y fut implanté. La poudrière une fois détruite, la construction d'une extension à l'arsenal principal se réalisa. Les hangars à bois et les divers entrepôts devinrent des ateliers, la construction navale commençait. Ainsi avec l'avènement de l'ère industrielle au milieu du XIXe siècle, ce sera la naissance de l'arsenal du Mourillon où seront édifiées 5 cales de construction bâties par les bagnards, puis 2 grandes cales à structure métallique au début du XXe siècle. Les premières frégates cuirassées y seront construites (le Napoléon en 1850, et La Gloire en 1858) ainsi que les premiers sous-marins modernes du monde (Le Gymnote en 1887 et le Gustave Zédé en 1888).

Une plaque commémorative rappelle que le 25 août 1944 ont été fusiliés par les tropues allemandes les ingénieurs du génie maritime Régis Lavrut, Jean Gobert, Jean Seeuws, l'ingénieur des travaux de la direction maritime Jean Crochet et le combattant FFI Alexis Parizet.
 
 

 

 Entrée arsenal

 

 

 Enceinte nord

Plaque commémorative 

 


 

La Tour Royale

 

 

 Historique : Sur les instances de la province, alarmée par le conseil de ville, le roi Louis XII ordonna en 1513 la construction à l'entrée du port d'une fortification en forme de tour (d'où le nom) pour en défendre l'accès.

La direction du chantier fût confiée à un ingénieur Italien, De La Porta.

Les travaux commencèrent en 1514 pour s'achever 10 ans plus tard.

Un des premiers faits historiques fût sa prise sans combattre par les troupes de Charles Quint, traître à François 1er, dès 1524.

En 1536, la Tour Royale participa à la défense de Toulon lors du siège de la ville par les troupes impériales.

A l'occasion des persécutions dont souffrirent en province, les protestants à la suite de la Saint-Barthélémy, une vingtaine de familles de Réformés y trouvèrent un asile sûr.

 Durant le siège de 1707 par les troupes du duc de Savoie, elle participa à la défense de la ville.

A partir du XVIIIème siècle, la Tour Royale ou grosse tour par opposition à la tour Balaguier de dimensions plus réduites, ne joua plus un grand rôle militaire défensif.

La révolution la transforma en abjecte geôle.

Durant la guerre franco-allemande de 1870-71, elle abrita dans ses souterrains, l'or de la banque de France avant d'être définitivement déclassée comme ouvrage défensif en 1874.

Elle servit de magasin, puis à nouveau de prison au cours de la guerre de 1914-1918 pour des prisonniers Allemands.

Durant la guerre de 1939-1945, elle était occupée par les Allemands.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Descriptif : La Tour Royale constitue le plus ancien édifice de la marine dans la région maritime Méditerranée. Située à l'extrêmité sud est du Mourillon, elle est classée monument historique depuis 1947.

Tour à canons de forme quasi-circulaire de 60 mètres de diamètre dont l'épaisseur des murs varie de 3 à 5 mètres, elle comprend notamment un noyau central, un ensemble de neuf batteries basses casematées, une plate-forme au niveau de l'accès par un pont-levis, une terrasse supérieure protégée par une muraille massive formant parados. Une rampe à canons reliant le magasin aux terrasses supérieures permettait l'acheminement de l'artillerie et des munitions. Le noyau central renferme un ensemble de locaux disposés sur trois niveaux superposés, reliés par des escaliers à vis. Outre deux citernes, on y trouve des salles voûtées servant de magasins et de cachots.

L'ensemble était à l'origine éclairé par la lumière naturelle. La tour proprement dite est ceinturée par un large fossé.

Plusieurs modifications de l'ouvrage ont été effectuées au cours du temps : ajout de deux batteries basses à la fin du XVIIème siècle dont les embrasures sont aujourd'hui bouchées, galerie de fusillade côté terre, implantation d'une caserne sur la plate-forme puis d'un logement de gardien, aménagement des terrasses supérieures pour recevoir l'artillerie DCA.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



 

 Le Bathyscaphe FNRS 3


   Le bathyscaphe FNRS 3 (Fonds National de la Recherche Scientifique) est le premier engin sous-marin autonome capable de descendre dans les grandes profondeurs océaniques et de les explorer.
Sur un concept dû au professeur Auguste PICCARD, le FNRS 3 est construit par l’arsenal de Toulon en 1953 avec une participation de la Belgique. La cabine sphérique, étanche et résistante à la pression est reprise du FNRS 2 qui avait atteint à vide la profondeur de 1380 mètres. Elle abrite deux hommes d’équipage et l’instrumentation de bord. La partie supérieure du bathyscaphe est un flotteur rempli d’essence traversé par un sas qui permet d’accéder à la cabine. Elle supporte les moteurs électriques et les batteries, ainsi que les silos permettant de larguer le lest afin de contrôler la vitesse de plongée par allègement du bathyscaphe.
 
Le 15 février 1954, piloté par le Commandant Georges HOUOT (vous vous rappelez ?) et l’Ingénieur Pierre WILLM, le FNRS 3 atteint à 4050 mètres au large de Dakar un record de plongée salué dans le monde entier.
 
Dans les années 60, une seconde génération de bathyscaphes : Archimède en France et Trieste aux Etats-Unis permet l’exploitation des grands fond. A bord du Trieste, Jacques PICCARD et Don WALSH obtiennent le 23 janvier 1960, le record absolu, à 11 000 mètres, dans la fosse des Mariannes aux Philippines.
 
Le FNRS 3 a été restauré grâce au mécénat de DCN Toulon en 2005.
 
La suite a été assurée par IFREMER entres autres, et aussi avec le Nautile.
 
  

 

 

 

 

 

 

 

   CV HOUOT(1913-1977)

 

 Le Monument des Sous-Mariniers


   A proximité de la Tour Royale nous trouvons le monument des sous mariniers qui a été inauguré le 28 novembre 2009. Il rend hommage aux 1680 disparus sur nos sous-marins depuis 1905. Leurs noms sont coulés dans le bronze de ce monument.

Le monument a été réalisé par Gérard VIE, sculpteur des Armées, concepteur, et Olivier DETROYAT, architecte, entre juillet 2008 et novembre 2009, à l’initiative de l’AMNSM, association privée, créée en avril 2002, par le Vice-Amiral d’Escadre (2S) Philippe DURTESTE, le Lieutenant de Vaisseau (H) Bernard KURTZMANN, le Major (R) Jean-Pierre TROUBOUL.
 
Inauguré le 28 novembre 2009, sous le haut patronage de Monsieur Nicolas SARKOZY, Président de la république, par Monsieur Hubert FALCO, Secrétaire d’Etat à la Défense et aux Anciens Combattants , Maire de Toulon et l’Amiral Pierre-François FORISSIER, Chef d’Etat-Major de la Marine, en présence de Monsieur Hugues PARANT, Préfet du Var, du Vice-Amiral d’Escadre Yann TAINGUY, Préfet Maritime, des députés Philippe VITEL et Geneviève LEVY , de représentants du Président du Conseil Régional et du Président du Conseil Général, du Contrôleur Général des Armées (2S) Gérard DELBAUFFE, Président du Souvenir Français, de nombreux élus du Var et de la Région Provence Alpes Côte d’Azur, des attachés naval de Grande-Bretagne et du Pakistan, du Contre-Amiral (2S) Jacques BLANC, Président de l’Association Générale Amicale des Sous-Mariniers, de nombreuses personnalités militaires et de très nombreux représentants des familles de sous-mariniers disparus.
 
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 Parc paysager  Parc paysager

 

 

 La Caserne du Polygone


   La caserne du Polygone, construite en 1845 sur l’actuel emplacement du rond-point actuel de l’Infanterie de Marine, la caserne Bazeilles (comme caserne du Mourillon) a été l’un des berceaux des Troupes de Marine. Elle abrita le 3ème puis le 4ème régiment de Marine dans les rangs desquels servirent des chefs valeureux tels Faidherbe, Marchand, Gallieni, etc.
 
La porte Bazeilles fut percée dans la muraille en 1873. Les casernes de l’Infanterie et de l'Artillerie de Marine (qui seront rattachées en 1900 à l'Armée de Terre pour devenir infanterie et artillerie coloniale) seront construites au milieu du XIXe siècle ainsi que la fameuse tour Carrée située sur les hauteurs du quartier et qui servait de mess pour les officiers.
 
Le seul vestige de cette caserne qui a été démolie au début des années 1970., est formé par la porte de cette ancienne caserne Bazeilles, que franchirent par milliers les Marsoins qui ont édifié notre Empire d’Outre-Mer. Pour la ville de Toulon, elle est un symbole, le témoin du passé glorieux de notre Armée Coloniale.
 
Aujourd’hui le site est occupé par la gendarmerie nationale.
 
 

 

 Ancienne caserne

 Côté sud

 

 Porte Bazeilles

Gendarmerie 


 

 Le Fort Saint-Louis


   Le Fort des Vignettes (tour à canons), bâti sous Louis XIV à la fin du XVIIème siècle de 1692 à 1699, et célèbre par son héroïque défense lors du siège de la ville de 1707, alors commandé par le Capitaine Daillon, sera partiellement détruit. Il sera appelé plus tard en 1708 le Fort Saint-Louis. Son rôle était de protéger la rade des intrusions ennemies. Sa fortification réalisée par Antoine Niquet, ingénieur en chef des fortifications, sera également associée à Pierre Puget et Vauban. Le 29 novembre 1948, le bâtiment est inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques. Il est aujourd'hui utilisé par le Club nautique de la Marine.  
 

 

 

 

 

 

 

 

   

 

 

 Le Musée des Arts Asiatiques


   Le Musée des Arts Asiatiques présente de nombreux objets et œuvres d’art, acquis en Extrême-Orient, en Inde, au Tibet et dans le Sud-Est asiatique et légués par des collectionneurs (souvent des officiers d'infanterie et des marins toulonnais).

La villa Jules Verne qui héberge actuellement le musée était a été acquise en 1905 par l’épouse de Michel Verne, fils de Jules Verne. La villa réquisitionnée en 1942 par les Allemands puis par l’Instruction publique. Revendue en 1953, la villa devint un hôtel restaurant de haute gamme  de 1962 à 1972 sous le nom de « Nautilus ». En 1973, le bâtiment devient bien de la municipalité pour servir de lieu de réception puis de muée.
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 ganesh shakti fungen enmei 
 cavalier tang  bouddha gandhara

 

 

 Les Plages


   
Les plages du Mourillon réalisées dans les années 70 s’étendent sur 9 hectares. Elles sont composées de 4 plages, entrecoupées d'anses et de criques : La plage du Lido, l'Anse Mistral, la plage de la Source et la plage des Pins. Elles sont bordées de jardins et d’un parc de stationnement pour véhicules qui permet au x touristes et aux Toulonnais de profiter de la mer et de ses activités annexes comme la voile.
 
 
 

 

 

 

 

 

 

 

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

 

 









 

 



 

 

 

 

 
 



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