SANARY-SUR-MER (17 068 hab.)
(Sanari)

 Avec son port et ses pointus de pécheurs, ses ruelles commerçantes, ses demeures de villégiatures, Sanary-sur-Mer est une station estivale. En suivant le chemin de Croix, de l’église Saint-Nazaire jusqu’à la chapelle Notre Dame de Pitié, la vue sur le village et la mer sera appréciée.

A l'origine Sanary s'appelait Saint-Nazaire. Jusqu'en 1688, Ollioules (Oliolis) et Saint-Nazaire ne faisaient qu'un. En 1436, le risque d'une incursion de barbaresques incita le Roi René à ordonner à Oliolis, contre certains privilèges, de renforcer les défenses de Saiont-Nazaire en ces termes : Etant donné que le bourg de Saint-Nazaire est de la dépendance d'Oliolis, le Roi René porte à Oliolis de faire le boulevard et fossé à la tour Saint-Nazaire ... Le port, qui vit la construction d'un premier quai venu s'ajouter au débarcadère de la tour, prit de l'importance et devint plus fréquenté. Saint-Nazaire eut du mla à se développer tant qu'il était lié à Ollioules. Aussi, à mesure que le commerce se développa, naquit une bourgeoisie de marchands, desnotables plus entreprenants qui se manifestèrent. Enfin, la séparation fut prononcée en 1688 par Louis XIV lui-même avec un édit signé en son Conseil. De nombreux capitaines marins et de nombreux navires marchands donneront une grande activité au port. Sous la révolution la ville s'appela Sénari-Beauport. A la veille du du XXème siècle, Saint-Nazaire devint Sanary le 12 novembre 1890.

Aujourd'hui, la ville est intimement liée à celle des "pointus", ces bateaux de pêche en bois caractéristiques de la région. Plusieurs manifestations ont lieu chaque année, la plus importante s'appelle la Virée de Saint-Nazaire.

Ce seraient des officiers bretons qui auraient donné le qualificatif de "pointu" aux barques provençales.