TOULON MEDITERRANEE

Les baies de la côte varoise allant de Saint-Cyr-sur-Mer à Toulon, sont bordées côté terre par des villages perchés au passé riche en histoire, et des vignobles produisant des vins réputés. Toulon avec sa plus belle rade d’Europe nous rappelle en particulier la présence marquée de la Marine.

 

 
 





 

     

 

  

  

 

 

 

 LA SEYNE-SUR-MER (59 999 hab.)
(La Segno)

 Au pied du Cap Sicié, à l’ouest de Toulon, La ville de La Seyne-sur-Mer a été l’un des chantiers navals des plus importants de France. Aujourd’hui elle accueille plusieurs entreprises chargées principalement de la maintenance des bateaux de plaisance. Bordé à l’est et au sud par la mer, le littoral comprend les Forts de l’Aiguillette et Balaguier, et la chapelle de Notre-Dame-du-Mai. Les abords du Fort Napoléon et la forêt de Janas présentent des sentiers boisés pour les promeneurs.

 

 

 La Ville

Les Chantiers Navals

Le Fort Napoléon

Le Fort de l'Eguillette

Le Fort Balaguier

Le Port marchand et de plaisance

Le Port de Brégaillon

 





 

 La Ville

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   
   
   
   

 

   
   
   
   
   
   
   
   
   
   

 

 


 

 Les Chantiers Navals

 

   

 

   

 

   
 La porte d'entrée des Forges et Chantiers de la Méditerranée  
   
   
   
   
   
   
   
   



 

 Le Fort Napoléon

 

   En 1793, sur la colline du Caire, une redoute en terre et en bois appelée fort de Mulgrave, avait été construite par les Anglais pour renforcer la défense de Toulon pourtant déjà considérable. Sous le régime de la terreur, alors que la France et l’Angleterre sont en guerre, Les officiers royalistes de la flotte française livrèrent purement et simplement leurs vaisseaux à l’amiral Hood, commandant de la flotte anglaise. Toulon s’était donc livré aux Anglo-Espagnols qui comptaient bien occuper ce grand port militaire pour augmenter leur suprématie en Méditerranée.
Pour réduire ces rebelles, une armée de douze mille hommes, commandée par un certain Carteaux, fut dirigée sur Toulon. Le commissaire délégué en Corse Salicetti proposa au capitane Napoléon de remplacer Dammartin, le commandant d’artillerie de l’armée de Toulon qui avait été grièvement blessé dans les gorges d’Ollioules.
 

 

 
 Bonaparte explique au Général Carteaux ce qu'il faudrait faire pour s'emparer de la ville.

 

   Carteaux, qui n’était général que de nom, ne fut pas convaincu par le plan de Bonaparte : la position ennemie qui couvrait le port était le fort Mulgrave, la perte de ce fort entraînerait alors celles des forts de l’Eguillette et de Malbousquet ; les Anglais ne seraient plus protégés dans Toulon. Dès que Carteaux fut remplacé par le général Dugommier, tout changea. Napoléon et ses troupes prirent après de violents combats le fort Mulgrave dans la nuit du 16 au 17 décembre 1793.  

 

 
 Sous le feu des canons anglais, le jeune Capitaine dicte un ordre à un Sergent nommé Junot,
ce dernier deviendra Général et aide de camp de Bonaparte.

 

 

 

   Malgré leur défense énergique, les Anglais évacuèrent, et finalement abandonnèrent la ville. Napoléon et son armée fit son entrée dans la ville. Le Capitaine fut nommé Général de Brigade, il avait 24 ans.
 
En 1811, Napoléon Bonaparte devenu Empereur se souvint sans doute de cet épisode du 17 décembre 1793, puisqu’il fut prévu sur le sommet de la colline Caire la construction d’un fort militaire. Fort carré et bastionné, le fort Napoléon est entièrement casematé et possède une cour centrale. Il sera désarmé en 1973, rendu à la ville, il abrite aujourd’hui des expositions.
 

 

 
 Bonaparte au siège de Toulon, le 30 novembre 1793.

 

   
   
   
   
   
   

 


 

 Le Fort de l'Eguillette

 

   Le pied de la tour : Celui-ci, entièrement dégagé sur ses faces sud et ouest, présente un fruit terminé par un cordon rectangulaire. Long de 13,30 m, le mur à cet endroit est épais de 2,70 m. Ces deux faces disposent de quatre créneaux de fusillade, dont deux enserrent côté ouest, une poterne qui autrefois donnait accès au fossé de défense, aujourd'hui comblé. Cette poterne est renforcée par des piédroits surmontés d'un arc extradossé à plat, l'ensemble étant réalisé en bloc de calcaire blanc de type Cassis.  

 

   
   

 

   L'aile gauche du fort : Son mur fait plus de 40 m de long pour environ 10 m de haut. Son élévation sobre, comporte longitudinalement deux cordons superposés de sections différentes ; le plus bas, rectangulaire, continue celui de la tour. Le plus haut, semi-circulaire, partage le long du mur dont le dernier niveau est discrètement ajouré de créneaux de fusillade simples complétant bien le plan du feu.  

 

   
   

 

    Accès au Casernement : Depuis la salle du four à pain, un escalier donne accès à un couloir de facture similaire à celle des galeries de fusillade. Ce passage traverse l'épaisseur du mur de la tour et ses dimensions comme sa disposition ont été élaborées pour protéger des tirs venus du large. Au passage sur la gauche on remarquera l'ancienne porte en bois portant une inscription en allemand « Entgiftungsraum » ce qui veut dire salle de décontamination.   

 

   
   
   

 

    Cette pièce, était à l'origine une galerie de fusillade à ciels ouvert dont les créneaux sont toujours visibles ; couverte vers 1859 et récemment rénovée avec soins, cette galerie mesure environ 40 m de long pour 3 m de large. Quelques fenêtres donnent un éclairage agréable mettant en valeur une belle charpente restaurée. Au milieu de la pièce, une porte-fenêtre donne accès à une terrasse dotée d'un emplacement de batterie découverte face à la petite rade.  

 

   
   

 

   Le magasin du fort : Si l'on se réfère au règlement du Génie militaire en 1840, publié peu avant le début des modifications du fort, cette salle a certainement servie « aux manutentions ». Celles-ci s'établissent également à l'abri des attaques probables et à proximité de l'eau. Elles doivent se composer d'une pièce pour les pétrins, si les fours y sont adossés, un magasin au pain cuit, un magasin aux farines.

On estimait qu'il fallait deux sacs de 100 kg de blé pour la subsistance d'un homme pour un an.

 

 

   
   

 




 






 

 



 
 
 
 



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