PROVENCE D'AZUR

Une fois Toulon passé, en prenant la direction de Nice, c’est la côte d’Azur qui commence. Des longues plages de sable et des différents petits ports, l’horizon s’ouvre sur les iles d’Hyères. Entre les activités nautiques et la découverte de la faune et de la flore gérées par le parc national de Port-Cros, vous ne pouvez pas vous ennuyer.

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

     

 



 

 

 BORMES-LES-MIMOSAS (7 255 hab.)
(Bouarmo)

 Au pied du massif des Maures, cerné de forêts, le joli village fleuri de Bormes-les-Mimosas dont le vieux village est en hauteur, s’est développé côté littoral avec sa marina et ses résidences d’été dont la plus prestigieuse est le Fort de Brégançon. La nature est luxuriante, les plantes de qualités y prolifèrent. Sur la route menant à la Mole, après le col , l’arboretum de Gratteloup, offre aux promeneurs de nombreuses variétés forestières en provenance de tous les coins du monde.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
   
 
   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
   
 
   
   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   
   
 
   
   

 
 
Arboretum de Gratteloup. 
 
Des cèdres côtoyant des pins maritimes, des sapins de Noël au milieu des bruyères. Tel est le paysage qu'offre l'arboretum de Gratteloup. Les agents de l'Office national des Forêts, avec l'aide de fondations d'entreprises, y testent, l'acclimatation d'arbres « exotiques ». Depuis 1935, des centaines d’arbres ont été plantés dans ce coin de colline du massif des Maures. De quoi proposer une alternative au pin maritime et au mimosa, sensibles au feu, mais également proteger des espèces en voie de disparition. Comme pour le sapin Numidica de Kabylie, le charme de Chine ou du Pérou, aujourd'hui quasiment disparus dans leurs pays d'origine. Chaque année, l'arboretum leur envoie d'ailleurs de précieuses graines. Ces arbres détonnent, dans la forêt varoise. Vous devez lever bien haut la tête pour voir la cime élancée des plus beaux spécimens parmi lesquels seul le séquoia manque à l'appel. Il a trop besoin d'eau. Pour apprécier la fraîcheur et l'ombre de ces arbres, vous trouvez disséminés sur le site des troncs reconvertis en bancs ou en aire de pique-nique. Attention toutefois, l'arboretum est un endroit protégé il est interdit d'y faire du feu, d'y fumer ou d'y cueillir des fleurs, même les belles violettes sauvages du printemps.
 

 

 

 

   
   
 
   
   
   
 
   

 

 
 Hippolyte BOUCHARD

méconnu à Saint-Tropez, est né à Bormes-les-mimosas. Il suit son père devenu aubergiste dans la cité du Bailli. « C'est la mer qui l'a façonné. Très jeune, il partait avec son grand-père à la pêche. » Il deviendra pêcheur de thon à la Madrague.
L'homme est célébré tel un héros de l'autre côté de l'Atlantique, à Buenos Aires. Des rues, des écoles et même une ville de la province de Cordoba portent aujourd'hui son nom. Quatre bateaux de l'Armada argentine sont également baptisés Hipolito-Bouchard.

De Canonnier à commandant : Dans l'auberge paternelle, au contact des gens venus d'ailleurs, le jeune homme prête une oreille attentive aux bruits révolutionnaires. Le gaillard d'1,90 m s'engage alors dans la Marine française, à Toulon. Il a 18 ans. Il commence sa carrière de canonnier sur le vaisseau Généreux qui est capturé par les Anglais lors du blocus de Malte. Il sert ensuite sur la Badine. Il participe à la campagne d'Égypte et à des expéditions à Saint-Domingue.
 

 

 

 

  Déçu par Napoléon Ier, il quitte la Marine. Il disparaît et réapparaît à Boston. Devant son assurance, des armateurs lui confient alors le commandement de leurs bateaux, sans qu'il n'ait le titre adéquat.

Puis cap au sud. Il débarque en 1809 à Buenos Aires quelques mois avant la Révolution de mai sur les recommandations de Juan Bautista Azopardo. Le pays n'a alors pas de Marine. Celui qui entre-temps est devenu Hipolito pour les Argentins, devient le deuxième commandant de la nouvelle flotte nationale argentine. C'est là que commence l'épopée sud-américaine... par une désillusion. La première expédition sur le Rio de la Plata avec trois bateaux, 33 canons et 200 hommes se solde par un cuisant échec. En 1812, Bouchard rejoint le régiment de Grenadiers à cheval dirigé par José de San Martín. Sous-lieutenant, il prend part à la bataille de San Lorenzo, en 1813, où il s'empare du drapeau espagnol. Grâce à ce fait d'arme, le nouveau gouvernement lui accorde la citoyenneté argentine.

Aventurier et corsaire : Après cet épisode, Bouchard le révolutionnaire cède la barre à l'aventurier. En septembre 1815, on lui octroie une lettre de course dans une expédition. Capitaine de la corvette Halcón, la flottille argentine attaque les ports de Callao et Guayaquil (Équateur), harcèle la flotte royale espagnole.

De retour à Buenos Aires en 1816, il est fait corsaire argentin. Et reprend la mer. Traverse l'Atlantique, double le cap de Bonne Espérance. À Madagascar, il met en échec les négriers anglais et français. Il libère les esclaves. Poursuivant les navires espagnols encore plus à l'est, en mer de Chine, aux Philippines...

Accusé d'actes de piraterie, Bouchard rejoint San Martin pour libérer le Pérou. Le coeur du révolutionnaire vibre toujours. « C'était un homme libre. Cela s'est manifesté par la durée de son engagement révolutionnaire », analyse Georges Fleury. Il prend part aux débarquements des troupes pour la conquête de Lima et l'indépendance du Pérou qui sera proclamée en 1821.

Pour ses services rendus, il dirigera la Marine péruvienne jusqu'en 1928. Bouchard meurt assassiné dans son hacienda en 1837.
 

 

 

 

   

 

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