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Une fois Toulon passé, en prenant la direction de Nice, c’est la côte d’Azur qui commence. Des longues plages de sable et des différents petits ports, l’horizon s’ouvre sur les iles d’Hyères. Entre les activités nautiques et la découverte de la faune et de la flore gérées par le parc national de Port-Cros, vous ne pouvez pas vous ennuyer. |
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SOLLIES-PONT (10 963 hab.)
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Le blason.
Le Pont est le symbole de l'Alliance. En effet, les premières maisons sont construites autour du pont, sur le Gapeau et le bourg est nommé du nom de Solliès-Pont sous la Révolution.
Le blason actuel existe depuis le 26 février 1982. Il a été réalisé par Monsieur RAYBAUD, instituteur. Le blason qui était utilisé auparavant n'avait aucune valeur d'après les experts en science héraldique.
Description : d'azur au pont à une arche d'or, maçonnée de sable accompagné de deux soleils du même posé en bande. L'écu timbré de la couronne murale d'or à trois tours et soutenu de deux branches d'olivier de sinoples fruitées de sable croisées en sautoir à la pointe de l'écu. |
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Les anciennes Chartres attribuèrent à Solliès les appellations suivantes : Soler, en langue romane ou vulgaire et en latin, Solarium, Solerium, de Solariis, et de Soleriis. Le canton de Solliès-Pont a pour origine la locailté de Solliès-Ville (autrefois Solliès-le-Haut). Edifié à l'époque gallo-romaine, Solliès-le-haut est le centre vital des trois autres Solliès : Solliès-Pont, Solliès-Toucas et Solliès-Farlède devenu ensuite La Farlède. |
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| Le fleuve Gapeau | |
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| L'ancienne bouchonnerie | |
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La Seigneurie de Solliès appartient successivement aux Vicomtes de Marseille, aux Comtes de Provence et divers particuliers. En 1038, le Comte Geoffroy donne Solliès en cadeau de mariage au Vicomte Hugues et à son épouse Odile; Solliès appartient ensuite à la Reine Marie, à Jean Gonsalve de Morance (Capitaine-Général des mers de Sicile et de Provence); au Comte de Provence; à Louis de Beauvan (fils du Grand Sénéchal de Provence); à Palamède de Forbin dit "Le Grand" (1430-1508) et à ses successeurs qui, jusqu'à sous Louis XIV ont été gouverneurs de Toulon. |
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| Eglise | Monument aux Morts |
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A partir de la Révolution Française, 19 germinal An VII (8 avril 1799); le Territoire des Solliès qui ne forme qu'une seule communauté est partagé en quatre communes et trente hameaux. Solliès-Farlède est débaptisé. Solliès-Pont se développe au XVIème siècle quand les Forbin quittent Sollies-Ville dont le château a été ruiné par la population, et viennent s'installer dans la plaine. Vers la fin du XVIème siècle et au commencement du XVIIème les communes de Provence sont sans cesse exposées au fléau de la peste. Au XIXème siècle, on cultive des citrons et des oranges; il y a d'importantes tanneries et des filatures de soie. A l'origine Solliès n'est qu'un petit village; aujourd'hui c'est une véritable ville, où la population n'a cessé de progresser. |
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| Fontaine St-Jean-Baptiste | L'Eglise St-Jean Baptiste |
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La peste à Solliès-Pont.
L'épidémie de peste est à Hyères en 1630, à Cuers en 1632 et au bourg du pont en juillet 1640. Des Capucins sont venus à Solliès en 1652, pour aider les prêtres de la paroisse en cas d'invasion du fléau.
En reconnaissance, on propose de fonder une de leurs maisons à l'Alibran, mais ce projet est abandonné, ils sont donc établis à Solliès dans la rue qui porte leur nom. Toulon est frappé en septembre 1664 et Cuers en 1665. La peste de 1720 est très meurtière pour la Provence, mais Solliès y échappa grâce à de nombreuses précautions : - mise en place d'un cordon sanitaire; - étroite surveillance par des chefs désigés pour chaque quartier; - construction de barrières et de barricades, corps de garde aux Sénès, à la Farlède, aux Toucas; - mise en place de postes à la haute ville et au bourg du Pont; - interdiction d'enter ou de sortir sans billet de santé; - création de nouveaux chemins pour empêcher les étrangers de passer dans Solliès; - surveillance rigoureuse des convois allant à Toulon et interdiction de tout rapport entre les passants et les gens de la localité. En 1720, la peste fait à Marseille 40 000 victimes, à Aix 8 000, à Toulon 14 000 et Solliès est épargné grâce à la vigilance de ses habitants et au Marquis de Forbin, nommé Commandant de Solliès-Pont pendant la peste. |
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La Mairie : Cette ancienne maison de maître est encore aujourd'hui l'Hôtel de Ville. Les autres services sont décentralisés. L'eau : Source de développement, elle a toujours eu une place privilégiée dans la vis des habitants. C'est le dernier village que traverse le fleuve du Gapeau, qui s'écoule sur près de 40 kilomètrs entre plaines et vallées. Longtemps les seigneurs ont possédé un droit de passage sur le pont, formant une liaison entre les deux rives. C'est le 16 septembre 1468 que Palamède de FORBIN le Grand achète à Jean de BEAUVAN sa part sur Solliès : le château, la seiogneurie de Solliès, la haute moyenne et basse juridiction; mais aussi : rivières, pêcherie, chace, garenne, molins, fours, prés, boys, forests, parturaiges, terres arbles et non arables. Entre le XVème et le XVIIIème siècle, quatorze quartiers arrosants sont recencés sur Solliès-Pont : la Tourette, les Farrages, les Terrins, Sarraire, la Tour, Cadouire, les Fillols, les laugiers, les Trois Pierres, l'Enclos, le Château, les Grands Sauvans, les Penchiers, les petits Sauvans, le Luquet. |
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| Lavoir, placette du Docteur Angot | L'Hôtel de Ville |
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Le Château.
Le château ancien avec sa seigneurie appartenait à Jean BEAUVAN, sénéchal d'Aujou, frère et héritier de Louis de BEAUVAN, en son vivant, grand sénéchal de Provence. Il est acheté le 16 septembre 1466 par Palamède de FORBIN alors second Président de la Cour des Maîtres Nationaux.
Quelques années plus tard, le Château de BARBEN est racheté par le frère de Palamède, Jean de FORBIN. Malheureusement, les guerres de religions n'ont laissé que quelques murs à Solliès-Ville. Il reçoit la visite de grandes personnalités de l'époque, le passage de Saint-louis en 1254, Charles IX et Catherine de Médicis, le 20 octobre 1564, Louis XIV, le 6 février 1660 ou encore Georges CLEMENCEAU, sénateur du Var et président du Conseil, le 3 janvier 1920. D'après certains actes, l'actuel Château existe au moins depuis 1548. |
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Le Château |
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Le lac du château |
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| Tour de l'Horloge |
Maison d'artisan tuilier |
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La Chapelle Sainte Christine.
La Sainte Patronne du village est Sainte-Christine. L'origine de la Chapelle du même nom remonterait au XIème siècle. Selon la légende, Pierre IRINEE, prince d'Achale fit voeu d'ériger une chapelle à la sainte s'il échappait à un naufrage qu'il considérait comme inéluctable. Son voeu fut exaucé et il fit édifier ce sanctuaire en l'an 1041. Son orientation vers l'est confirme l'ancienneté de sa fondation. |
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Vue sur le village |
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Chapelle côté Sollies-Pont |
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Chapelle côté Cuers |
Les deux chapelles |
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La Chapelle Saint-Roch. A l'est du village il y a le hameau des Laugiers dans lequel se situe la chapelle Saint-Roch. C'est en 1894 que la famille Laugiers a bâti cette chapelle. Le 16 août de chaque année est donc célébrée la Saint-Roch (prêtre catholique 1300-1327, canonisé par Urbain VII, qui parcouru la France et l'Europe dans le but de soigner la peste qui ravageait les populations paysannes. Il fit une halte dans le bourg des Solliers). Le 16 août est célébré la fête de la pastèque. La vallée, à l'instar des Egyptiens, il y a plus de 5 000 ans, offrait la pastèque aux voyageurs. Les marchands et les compagnons du tour de France connaissaient bien cette coutume et ne manquaient jamais de venir goûter l'hospitalité des Solliésiens. Même les armées du Comte de Provence faisaient une halte dans les prairies verdoyantes du Gapeau pour s'abreuver de la curcubitacée salvatrice. |
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Chapelle Saint-Roch |
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La chapelle a été édifiée par Balthazar Laugiers au hameau du même nom en 1642 pour remercier Saint Roch d'avoir épargné la population du quartier des Laugiers de la terrible épidémie de peste de 1640. Tombée en ruine la chapelle fut reconstruite en 1893 au même endroit et agrandie afin que tous les fidèles puissent assister aux offices. C'est pourquoi, cette chapelle a un aspect fin XIXème siècle. A l'intérieur de trouvent quelques ex-voto, peints certainement par H.Allègre, peintre solliès-pontois. Tous les ans le 16 août, une messe est dite pour la Saint-Roch.
La légende de la tuile.
Lorqu'en 1893, on reconstruit la chapelle, une seule tuile de l'ancien toit resta encastrée dans le nouveau mur.Les jeunes gens de l'époque ne se rencontraient pas aussi facilement que de nos jours : ceux qui étaient issus d'une famille riche étaient souvent promis par leurs parents dès leur naissance afin d'agrandir le patrimoine familial. Les enfants des propriétaires moyens pouvaient espérer trouver facilement un compagnon et on les y aidait. Par contre, les ouvriers agricoles avaient plus de mal à trouver chaussures à leurs pieds. La légende explique qu'une jeune ouvrière toucha un jour cette tuile saillante en pensant "Saint Roch, aide moi à trouver un fiancé". Son voeu se réalisa rapidement et pendant de longues années, de nombreuses jeunes filles vinrent frôler cette tuile. |
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PROVENCE D'AZUR
